đŸ”„ PolĂ©mique en direct sur Channel 12 : Arad Nir ose comparer une zone humanitaire Ă  un camp de concentration

Le choc a Ă©tĂ© immĂ©diat. En plein direct sur la chaĂźne Channel 12, le journaliste Arad Nir a dĂ©clenchĂ© un tollĂ© en qualifiant de « camp de concentration » la future zone humanitaire que l’État d’IsraĂ«l prĂ©voit d’amĂ©nager dans le sud de Gaza. Face Ă  la prĂ©sentatrice israĂ©lienne d’origine Ă©thiopienne, Alma Z Mangisto, et Ă  des tĂ©lĂ©spectateurs sidĂ©rĂ©s, il a rĂ©pĂ©tĂ© son propos Ă  plusieurs reprises, provoquant l’indignation de nombreux acteurs politiques, journalistes, rescapĂ©s et mĂȘme de Yad Vashem.

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Quand la rhétorique dépasse les bornes

Dans son intervention, Arad Nir — chef du service international de Channel 12 — a dĂ©clarĂ©, avec un ton dramatique :

« Transformer Rafah en une ville de tentes humanitaire, c’est crĂ©er un camp de concentration. DĂšs lors qu’on concentre des gens dans un mĂȘme endroit, mĂȘme avec des tentes et de la nourriture, c’est un camp de concentration. »

Une déclaration qui a glacé le plateau. Alma Z Mangisto lui a immédiatement rétorqué :

« Ce terme nous ramĂšne Ă  des pĂ©riodes historiques extrĂȘmement sombres. »

Mais Nir a persistĂ©, allant jusqu’à affirmer :

« Il faut appeler un chat un chat. Ce qu’on prĂ©pare, c’est un camp de concentration moderne. »

Une comparaison indigne, selon Yad Vashem

La rĂ©action de Yad Vashem ne s’est pas fait attendre. Dans un communiquĂ© officiel, l’institution a condamnĂ© fermement les propos du journaliste :

« L’utilisation du terme ‘camp de concentration’ dans ce contexte, en connaissant parfaitement sa connotation dans l’histoire du peuple juif, est une dĂ©formation grave de la mĂ©moire de la Shoah. Les camps nazis Ă©taient conçus pour l’extermination systĂ©matique du peuple juif, selon une idĂ©ologie meurtriĂšre. Comparer cela Ă  une zone humanitaire est inacceptable. »

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La ville humanitaire : une stratégie pour sauver des vies

La journaliste Shirit Avitan Cohen, chroniqueuse pour Israël Hayom, a répliqué en direct :

« Quand on parle de camp de concentration, on parle d’un endroit oĂč l’on enferme les gens pour les tuer. Ce qu’IsraĂ«l met en place, c’est une zone de sĂ©curitĂ© humanitaire, pour sĂ©parer les civils du Hamas, leur fournir nourriture, eau, mĂ©dicaments, abris. »

Elle poursuit :

« Cette ville humanitaire est le seul moyen pour IsraĂ«l de protĂ©ger les civils gazaouis, tout en poursuivant la neutralisation des terroristes. Il ne s’agit pas d’une punition collective, mais d’un effort immense pour prĂ©server des vies — malgrĂ© la guerre. »

🔗 Voir aussi : IsraĂ«l et les efforts humanitaires Ă  Gaza

Une comparaison symptomatique d’une certaine gauche israĂ©lienne

Ce genre de glissement verbal n’est pas une premiĂšre. Dans certains cercles intellectuels et mĂ©diatiques, l’antisionisme militant pousse Ă  employer des images extrĂȘmes, souvent issues de l’univers de la Shoah, pour culpabiliser IsraĂ«l. Ce procĂ©dĂ© est non seulement dangereux, mais il affaiblit la mĂ©moire collective en banalisant des termes comme « camp de concentration ».

L’État hĂ©breu face Ă  une guerre morale autant que militaire

Pendant que Tsahal combat un ennemi qui utilise des civils comme boucliers humains, et pendant que l’État hĂ©breu met en place des structures pour Ă©pargner les innocents, certains journalistes depuis leur studio climatisĂ© jouent les procureurs moraux, en tordant les faits.

🔗 À lire : Pourquoi IsraĂ«l refuse de perdre la guerre psychologique contre le Hamas

Le mea culpa de Nir : trop peu, trop tard ?

Face au tollĂ©, Arad Nir a publiĂ© sur son compte X un message d’excuse :

« Je n’ai pas voulu offenser qui que ce soit. Je voulais faire une critique humaine et journalistique. J’admets que l’usage du terme ‘camp de concentration’ Ă©tait inappropriĂ©. J’en demande pardon. »

Mais pour beaucoup, le mal est fait. Car ce mot est sacré dans la conscience juive. Et ceux qui le brandissent à tort et à travers jouent avec la douleur de notre peuple pour des points de vue politiques à court terme.

Le mot de la rédaction : la ligne rouge a été franchie

Le devoir des journalistes est d’informer, pas de diaboliser l’État juif avec des comparaisons abjectes. Face Ă  une guerre imposĂ©e par des assassins qui ont massacrĂ©, violĂ©, kidnappĂ©, IsraĂ«l a le devoir de protĂ©ger sa population tout en prĂ©servant celle de Gaza.

Et si un journaliste israĂ©lien oublie la diffĂ©rence entre une action humanitaire et une chambre Ă  gaz, alors c’est notre responsabilitĂ© de lui rappeler. Avec force.

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Par Infos-Israel.News

 

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