Le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza entre dans son 21e mois. Et voilà que la France, par la voix de son ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, exige ce mardi que les journalistes puissent entrer dans la bande de Gaza pour documenter la situation sur place. Sur France Inter, il a insisté sur « l’importance de permettre à la presse libre et indépendante de se rendre à Gaza pour montrer ce qu’il s’y passe ». Un vœu pieux, ou un écran de fumée diplomatique ?
Car il faut tout de même rappeler une évidence soigneusement passée sous silence : Gaza n’est pas un territoire neutre où les journalistes circuleraient en toute liberté. C’est un territoire contrôlé militairement et idéologiquement par le Hamas, une organisation terroriste classée comme telle par l’Union européenne, les États-Unis et Israël. Depuis des années, les rares journalistes qui y entrent doivent se soumettre aux diktats des terroristes. Aucun reportage ne peut être publié sans l’aval de la censure du Hamas, et les journalistes qui oseraient rapporter des faits qui déplaisent au régime islamiste risquent leur vie.
Faut-il rappeler les pressions, les menaces, les arrestations arbitraires, voire les assassinats que subissent les journalistes locaux et les reporters étrangers qui refusent de relayer la propagande du Hamas ? Faut-il rappeler que les images que nous voyons de Gaza sont souvent tournées sous la surveillance directe des membres du Hamas ou de leurs affiliés ? Dès lors, quelle liberté journalistique attendre d’un reportage « encadré » par un groupe terroriste qui utilise ses civils comme boucliers humains ?
La demande française, à première vue légitime, sonne donc creux tant qu’elle ne s’accompagne pas d’une exigence minimale de garanties sécuritaires et de liberté éditoriale. Sinon, les caméras serviront encore une fois de caution morale à un Hamas qui orchestre une mise en scène victimaire, avec des enfants blessés exhibés au monde entier, pendant que ses propres combattants se terrent dans les tunnels, invisibles des caméras mais omniprésents pour contrôler le récit.
Et pourquoi la France ne demande-t-elle pas dans le même temps l’accès libre aux zones israéliennes du sud, qui subissent depuis plus d’un an et demi les tirs de roquettes, les tentatives d’infiltration et les massacres prémédités comme ceux du 7 octobre 2023 ? Pourquoi ne pas exiger également la possibilité de filmer les tunnels du Hamas, les sites de lancement de roquettes installés au milieu des écoles, des hôpitaux ou des mosquées ?
Le deux poids deux mesures est ici évident. À travers cette demande, la France tente peut-être de redorer son image sur la scène internationale, en paraissant défendre la liberté de la presse. Mais la véritable liberté journalistique ne peut exister que là où les journalistes ne risquent pas leur vie pour avoir dit la vérité. À Gaza, ce n’est pas le cas. Et les précédents parlent d’eux-mêmes : combien de reportages honnêtes dénonçant la stratégie cynique du Hamas ont pu être réalisés depuis l’intérieur de la bande ? Aucun.
Israël, de son côté, a toujours accompagné la presse étrangère dans ses opérations militaires, dans des conditions strictes certes, mais jamais sous la menace d’une kalachnikov sur la tempe. Les vérités inconfortables y sont documentées et diffusées, comme en témoigne la presse israélienne elle-même, souvent très critique envers son propre gouvernement et l’armée.
Pendant que l’Europe fait mine de s’émouvoir de Gaza, elle reste étrangement muette sur l’enracinement de l’Iran en Syrie, au Liban et au Yémen, sur la répression des journalistes en Iran et sur les crimes de guerre perpétrés par les Houthis soutenus par Téhéran. Une indignation sélective qui dessert la cause de la vérité et renforce la propagande pro-Hamas.
Pour suivre l’actualité réelle et non la fiction imposée par le Hamas, voici nos liens essentiels :
👉 https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
👉 https://infos-israel.news/category/israel/
👉 https://infos-israel.news/category/solidarite-avec-nos-soldats-de-tsahal/
👉 https://alyaexpress-news.com/
👉 https://rakbeisrael.buzz/
👉 https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas
👉 https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_isra%C3%A9lo-palestinien
À l’heure où les démocraties sombrent dans la naïveté ou l’aveuglement volontaire, il est vital de rappeler que la première des libertés pour les journalistes, c’est de pouvoir travailler sans le joug d’un groupe terroriste.
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