Alors que la communauté internationale saluait la signature de la « Déclaration de Sharm el-Sheikh » pour la paix, le Hamas a trahi l’accord dès son entrée en vigueur, en restituant seulement quatre corps d’otages sur les vingt-huit annoncés. Tsahal promet une réponse ferme.
Les faits
Selon Reuters , les médiateurs qataris et égyptiens avaient obtenu l’engagement du Hamas de remettre l’ensemble des dépouilles israéliennes avant le 15 octobre. Pourtant, seules quatre ont été rendues, déclenchant la colère de Jérusalem.
Le porte-parole de Tsahal, le général Effi Deferin, a dénoncé une « violation grave » de l’accord, ajoutant : « Nous ne nous reposerons pas tant que chaque otage, vivant ou mort, ne sera pas revenu auprès de sa famille. »
Dans la journée, des explosions ont été entendues près de Shuja’iyya, à l’est de Gaza-ville : Tsahal a frappé un groupe de terroristes tentant de s’approcher d’un poste de défense. Les autorités militaires confirment l’élimination de trois à cinq individus.
Le quartier général des familles d’otages a réagi avec fureur, appelant à « suspendre la mise en œuvre de l’accord jusqu’au retour complet de tous ».
La mère du soldat Tamir Adar, mort en captivité, a confié à la chaîne Kan 11 : « Quand la Knesset a déclaré que les fils d’Israël étaient revenus à leurs frontières, j’ai compris que les morts resteraient derrière. »
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a quant à lui accusé Israël de « ne pas respecter les cessez-le-feu », tout en se disant déterminé, avec Washington, à « faire respecter le nouvel accord ».
Cette journée illustre la fragilité du cessez-le-feu. Alors que Donald Trump vantait une paix « fondée sur la force et la prospérité », la réalité sur le terrain démontre que le Hamas n’a ni l’intention ni la capacité de se plier à une démilitarisation.
Pour Israël, la violation d’un tel accord n’est pas seulement une provocation politique, mais une menace directe pour la sécurité de ses soldats et de ses citoyens du Sud.
Dans un communiqué de dernière minute, Reuters a confirmé que le Hamas s’est engagé à remettre quatre corps supplémentaires dans la soirée du 14 octobre, sous forte pression internationale. Mais à Jérusalem, personne n’y croit vraiment : « Avec le Hamas, chaque promesse est une bombe à retardement », glisse un officier de réserve.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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