L’Iran est situé à la frontière israélo-syrienne et fait venir de grands groupes d’autres milices qui se battent depuis une décennie sous le commandement iranien pour défendre le régime de Bachar al-Assad. Mais depuis 2017, ces forces tentent de se positionner à la frontière avec Israël aussi pour ouvrir un front, semblable au Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.

Israël a averti à plusieurs reprises au cours des cinq dernières années qu’il ne tolérerait pas l’établissement de forces iraniennes en Syrie, en particulier près de ses frontières. Israël a lancé des centaines de frappes aériennes contre des cibles iraniennes, des dépôts d’armes et des livraisons d’armes vers la Syrie et de là vers le Liban.

La chaîne de télévision Iran International, a rapporté qu’Israël prévoyait d’organiser des exercices militaires en mai pour se préparer à une confrontation à grande échelle et pour faire face à d’éventuelles attaques des forces iraniennes en cas d’attaque israélienne contre les installations nucléaires de Téhéran.

Israël a fait appel à plusieurs reprises à l’Occident, affirmant que les pourparlers nucléaires à Vienne entre l’Iran et l’Occident n’offrent pas la sécurité nécessaire à Israël pour empêcher Téhéran d’acquérir des armes nucléaires. Israël a déclaré qu’il se réservait le droit de gérer le « programme nucléaire iranien par ses propres moyens ».

Dans le cas d’une telle attaque, il est probable que les forces sous commandement iranien répondront contre Israël depuis la Syrie et le Liban. Ce serait une option pratique pour l’Iran, au lieu d’attaques directes de missiles contre Israël qui pourraient étendre le conflit à une véritable guerre régionale, une option qui inclurait les États-Unis.

Les responsables israéliens et les médias ont discuté de la possibilité réelle d’attaques de la Syrie et du Liban en cas d’attaque contre l’Iran. Dans un tel scénario, les Israéliens ont fait allusion à une vengeance à grande échelle non seulement contre les forces attaquantes, mais aussi contre des cibles à travers la Syrie, y compris les biens du gouvernement syrien. Aujourd’hui, selon des sources sécuritaires, Israël considère le gouvernement Assad comme responsable de tout ce qui se passe dans les territoires sous son contrôle.