Le ministère russe de la Défense a déclaré mercredi que l’attaque israélienne contre la Syrie avait mis en danger deux avions civils. Selon le reportage, la Syrie a intercepté entre 14 et 16 missiles israéliens qui ont été tirés.
Un responsable du département américain de la Défense a déclaré au magazine Newsweek que « l’attaque israélienne en Syrie avait pour cible plusieurs hauts responsables du Hezbollah qui se dirigeaient vers un avion pour les emmener à Téhéran aux funérailles d’un responsable iranien décédé plus tôt cette semaine ».
Le rapport affirme également que certains hauts responsables ont été blessés lors de l’attaque. En outre, les États-Unis ont affirmé que certains des centres d’attaque étaient des dépôts de munitions iraniens, comprenant notamment des armes à guidage GPS de 2017, considérées comme les meilleures de l’armée iranienne et du Hezbollah.
Dans la nuit, l’armée syrienne a confirmé dans un communiqué de l’agence de presse Sana que « des avions israéliens ont attaqué, des systèmes anti-aériens ont réagi et ont intercepté la plupart des missiles ».
L’agence a également annoncé que trois soldats syriens avaient été blessés et un dépôt de munitions endommagé. Un système de défense aérienne des forces de défense israéliennes a été activé à la suite du tir d’un missile anti-aérien syrien, à la suite d’informations selon lesquelles les FDI auraient attaqué des cibles iraniennes près de Damas dans les villes de Dimas et de Ksawa.
Les médias libanais ont rapporté aux alentours de 22 heures que des avions de l’armée de l’air israélienne avaient attaqué la 10e division près de la ville de Qatana, au nord de Damas, depuis le territoire libanais.
Il convient de noter que l’unité a déjà été attaquée par l’armée de l’air israélienne lors de l’opération « Jeux de cartes » dans la nuit du 9 au 10 mai de cette année. Selon des sources syriennes non officielles, plus de 22 missiles ont été tirés sur des cibles iraniennes au cours de l’attaque.