Les médias libanais ont cité M. al-Hariri, qui a déclaré après la rencontre avec Aoun que le président lui avait demandé d’attendre avec résignation pour lui donner l’opportunité de tenir des consultations.
« J’ai déposé une pétition de démission auprès du président et il m’a dit qu’il voulait connaître les raisons qui ont conduit à ma démission », a déclaré Saad al-Hariri. « J’ai accepté d’établir un dialogue sérieux entre les forces politiques du pays pour résoudre les problèmes politiques et surmonter la crise dans les relations avec les pays arabes. »
Saad al-Hariri et Michel Aoun ont pris part hier à la célébration du 74ème Jour de l’Indépendance du Liban. Hier, le dirigeant sunnite est rentré chez lui, depuis son départ vers l’Arabie Saoudite, il y a presque trois semaines où il a annoncé sa démission en tant que Premier ministre. Il a justifié sa décision par le fait que l’Iran intervient brutalement dans les affaires intérieures du Liban.
Dans le pays de Cedar a entrainé une pression supplémentaire entre le Liban et l’Arabie Saoudite, et les discussions ont commencé en annonçant que le chef du gouvernement libanais était maintenu de force à Riyadh, bien qu’Hariri l’ait nié.
La suspicion était renforcée par le fait qu’al-Hariri avait renoncé au pouvoir dans le contexte de l’intensification du conflit entre le royaume saoudien et l’Iran. Riyad a accusé le Hezbollah libanais d’avoir tiré sur son territoire du Yémen.
La semaine dernière, al-Hariri s’est rendu à Paris et trois jours plus tard, il s’est rendu au Caire, puis à Chypre et il est retourné dans son pays natal.
Parmi les candidats possibles au poste de figure le Premier ministre Fouad Siniora, l’un des « faucons » du parti anti-iranien et du « Mouvement de l’avenir ». Il s’oppose à la domination du « Hezbollah » et a posé un mémorial aux enfants d’Israël lors de la seconde guerre du Liban, quand il a dirigé le gouvernement.
Le second est l’ancien Premier ministre Najib Mikati, dont la candidature est plus acceptable au Hezbollah. Les experts cités par Le Figaro, estiment que al-Hariri pourrait rester au pouvoir si lui et Hassan Nasrallah réussiront à parvenir à un compromis. Ce dernier a déclaré hier dans un discours que « le Hezbollah » est « ouvert à tout dialogue, toute discussion dans le pays. »
La condition pour le retour d’al-Hariri est une « la politique de distanciation du Liban » avec les conflits régionaux, tandis que le Hezbollah aide l’Iran dans tous les conflits régionaux.