Rishon LeZion, Israël — La ville côtière de Rishon LeZion s’est réveillée dans la douleur et la stupeur ce matin, après qu’une roquette tirée depuis le territoire iranien a frappé un quartier résidentiel densément peuplé. Le bilan provisoire fait état de deux morts et de vingt-deux blessés, dont certains dans un état critique. Ce drame illustre une nouvelle fois l’escalade préoccupante dans la guerre de l’ombre qui oppose Téhéran et Jérusalem.

Vers 5h20 du matin, les sirènes d’alerte ont retenti dans le centre du pays. Quelques secondes plus tard, une déflagration d’une puissance inédite a secoué un immeuble de la rue Herzl, provoquant l’effondrement partiel de deux étages supérieurs. Des dizaines de résidents, réveillés en sursaut, ont été évacués dans la panique. Les secours, arrivés sur place en moins de cinq minutes, ont extrait plusieurs blessés des décombres.

Des civils pris pour cible

Parmi les victimes, deux citoyens israéliens, un homme de 34 ans et une femme de 61 ans, ont été déclarés morts sur les lieux. « C’est un carnage. Un immeuble entier a été transpercé par une roquette de haute précision. Ce n’est pas un acte aveugle, c’est un crime de guerre », a déclaré un haut responsable du Magen David Adom.

Les autorités soupçonnent que cette attaque fait partie d’un tir coordonné impliquant plusieurs missiles à longue portée. L’Iran aurait utilisé un modèle avancé de missile balistique à guidage terminal, capable d’éviter les systèmes d’interception. Un premier examen laisse penser que le projectile pourrait être un missile Shahab-4 modifié, tiré depuis une base dans l’ouest iranien.

Tsahal promet une réponse ferme

Dans une déclaration officielle, le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé que Tsahal ripostera « au moment et à l’endroit de son choix », tout en soulignant que la sécurité des citoyens israéliens reste la priorité. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, en visite à la base aérienne de Palmachim, a assuré que « ceux qui frappent notre peuple en paieront le prix très cher ».

De son côté, le commandement du front intérieur a ordonné le renforcement immédiat des abris dans le centre et le sud du pays. Les écoles de la région de Tel Aviv, Rishon LeZion et Bat Yam sont fermées jusqu’à nouvel ordre. Un plan de relogement a été mis en place pour les familles dont les logements ont été rendus inhabitables.

L’émotion et la solidarité nationale

Dans les rues de Rishon, la consternation se mêle à la colère. Des centaines d’habitants ont allumé des bougies en mémoire des victimes et chanté Hatikvah sur les ruines de l’immeuble touché. Des bénévoles ont afflué de tout le pays pour offrir repas, soutien psychologique et aide logistique. Le maire Raz Kinstlich a déclaré que « la ville ne pliera pas. Nos cœurs saignent, mais notre esprit est plus fort que jamais ».

De nombreux Israéliens ont partagé sur les réseaux sociaux des messages de solidarité et d’indignation. Une mobilisation citoyenne pour renforcer les stocks de sang et de matériel médical a été lancée dans plusieurs villes du pays.

L’Iran franchit une ligne rouge

Cet acte marque une nouvelle étape dans l’agression iranienne directe contre Israël. Habituellement, Téhéran s’en remet à ses supplétifs – Hezbollah, Houthis, milices irakiennes – pour attaquer l’État hébreu. Cette fois, la roquette semble avoir été tirée directement depuis le sol iranien. Ce franchissement de seuil est perçu par l’état-major israélien comme un casus belli justifiant une réponse militaire de grande ampleur.

Les services de renseignement israéliens confirment que l’attaque aurait été planifiée par le corps des Gardiens de la révolution islamique, en lien direct avec le commandement des forces Al-Qods. Le Mossad, de son côté, aurait identifié plusieurs installations utilisées pour la préparation logistique du tir.

La communauté internationale divisée

Alors que les États-Unis ont exprimé leur solidarité avec Israël, certains pays européens ont appelé à « la retenue des deux côtés », une posture vivement critiquée par Jérusalem. L’ambassadeur d’Israël à l’ONU a déclaré que « ceux qui demandent la retenue face à l’assassinat de civils juifs font preuve d’un aveuglement moral inacceptable ».

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence cet après-midi pour discuter de la situation au Moyen-Orient. Israël demande une condamnation explicite de l’Iran et des sanctions internationales contre les auteurs de cette attaque.

Conclusion

L’attaque sur Rishon LeZion est une gifle pour ceux qui, dans le monde, refusent de reconnaître la nature du régime iranien. Elle rappelle une vérité douloureuse : Israël est encore, en 2025, en première ligne du combat pour la liberté, la sécurité et la survie au cœur d’un Proche-Orient instable. Le peuple d’Israël, meurtri mais debout, montre une fois de plus sa capacité à faire face, ensemble, aux épreuves les plus dures.


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