Un incident pour le moins inquiétant a éclaté à l’aéroport de Milan, transformant une banale journée de voyages en véritable scène de chaos. Une violente altercation a conduit à l’embrasement de plusieurs comptoirs d’enregistrement, principalement ceux de compagnies aériennes turques. Selon les premiers éléments de l’enquête, un homme muni d’un marteau aurait fracassé des écrans de check-in avant d’y mettre le feu, créant une panique immédiate dans le hall.
La police italienne a très vite qualifié l’incident de dossier à dimension sécuritaire, redoutant un lien avec des motivations politiques ou idéologiques, même si la piste d’un geste isolé et violent reste également envisagée. L’auteur présumé a été arrêté peu de temps après son geste, évitant de peu une tragédie plus large.
Conséquence directe : l’arrêt total des procédures de check-in et des contrôles de sécurité, entraînant une cascade de retards sur de nombreux vols internationaux. Et parmi eux, un vol d’El Al reliant Milan à Tel Aviv, qui a subi un retard momentané. Après réouverture des procédures de sécurité, la majorité des passagers israéliens ont finalement pu embarquer, non sans une dose de stress supplémentaire.
Cet incident rappelle une évidence : dans une Europe fragilisée par la montée des violences urbaines, des tensions communautaires et une gestion souvent chaotique des crises migratoires, la sécurité des infrastructures stratégiques comme les aéroports devient un enjeu vital. Quand un homme seul, armé d’un simple marteau, réussit à mettre en échec l’organisation d’un hub international, on peut s’interroger sur ce qui se passerait face à une attaque coordonnée.
Israël, habitué aux menaces et aux imprévus sécuritaires, a depuis longtemps compris qu’un aéroport n’est pas seulement une gare internationale mais une cible prioritaire pour toute organisation terroriste. Les protocoles mis en place par El Al et les forces de sécurité israéliennes font d’ailleurs figure de modèle mondial, bien que trop souvent critiqué par ceux qui préfèrent la naïveté au réalisme.
Les voyageurs israéliens présents sur place n’ont pas manqué de souligner cette différence : alors que les autorités italiennes mettaient un certain temps à rétablir l’ordre et la confiance, le personnel d’El Al, lui, assurait déjà une gestion millimétrée des passagers, fidèle à sa réputation de compagnie la plus sécurisée au monde (voir Infos-Israel.News).
Cet événement, qui n’est pas sans rappeler d’autres attaques menées dans des aéroports européens par des groupuscules islamistes ou des déséquilibrés, souligne une fois de plus l’importance d’une coopération internationale et la nécessité d’apprendre des modèles sécuritaires efficaces, comme celui mis en place par Israël depuis des décennies (voir Alyaexpress-News et Rak Be Israel).
La question demeure : faudra-t-il toujours attendre un drame pour que l’Europe prenne enfin au sérieux la vulnérabilité de ses aéroports ? Pendant que certains préfèrent détourner le regard en distribuant des slogans « Free Palestine » dans les tours de contrôle françaises, d’autres – Israël en tête – choisissent d’affronter la réalité.
Dans un monde où la sécurité aérienne est aussi stratégique que fragile, l’incident de Milan n’est pas qu’une anecdote. C’est un avertissement. Et comme souvent, Israël rappelle qu’il vaut mieux être vigilant avant qu’il ne soit trop tard.
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