Le président américain Donald Trump a adressé lundi soir un message sans ambiguïté au Hamas : toute violation du cessez-le-feu entraînera une riposte « rapide, furieuse et brutale ». Ce nouvel avertissement, lancé sur Truth Social, survient après plusieurs incidents à Gaza ayant coûté la vie à deux soldats israéliens.
Dans son message, Trump affirme que plusieurs alliés arabes des États-Unis se sont dits prêts à intervenir militairement contre le Hamas si l’organisation islamiste ne respecte pas ses engagements :
« À ma demande, nos grands alliés du Moyen-Orient ont proposé d’entrer à Gaza avec une force importante pour “remettre le Hamas à sa place” si nécessaire », a écrit le président américain.
Il précise toutefois avoir demandé à ces pays, ainsi qu’à Israël, de patienter encore :
« Pas encore. Il reste un espoir que le Hamas fasse ce qui est juste. »
Une coalition régionale inédite
Selon Jewish Breaking News et Axios, cette coordination inclurait plusieurs États arabes — les Émirats arabes unis, Bahreïn, la Jordanie, voire l’Indonésie — prêts à soutenir une action conjointe si le Hamas viole la trêve négociée sous l’égide américaine.
Trump a remercié « le grand et puissant pays d’Indonésie et son merveilleux dirigeant pour leur aide et leur engagement envers la paix au Moyen-Orient ».
Cette ouverture, impensable il y a quelques années, illustre le renforcement des Accords d’Abraham, symboles d’une diplomatie pragmatique centrée sur la stabilité régionale et la lutte commune contre le terrorisme.
Israël en première ligne
À Jérusalem, le bureau du Premier ministre Netanyahu a salué les propos du président américain. Un haut responsable du Likoud a confié au Times of Israel :
« C’est un message clair au Hamas et à l’Iran : le monde arabe n’est plus du côté du terrorisme, mais du côté de la paix et de la sécurité. »
Les forces de Tsahal, quant à elles, ont mené plusieurs frappes ciblées dans la région de Rafah en représailles aux attaques du week-end. Le porte-parole militaire a indiqué que les opérations visaient « des infrastructures terroristes actives, conformément au droit international ».
Une trêve précaire
Le cessez-le-feu, en vigueur depuis dix jours, reste fragile. Le Hamas aurait violé à plusieurs reprises les conditions de l’accord, notamment par des tirs de roquettes et des incursions mineures le long de la frontière.
Pour Washington, la situation exige une vigilance constante. Le vice-président J.D. Vance, actuellement en visite à Jérusalem, a rencontré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant afin de « réaffirmer l’engagement indéfectible des États-Unis envers la sécurité d’Israël ».
Une ligne rouge claire
L’avertissement de Trump s’inscrit dans une logique de dissuasion directe : toute reprise des hostilités sera perçue comme un casus belli.
« S’ils ne respectent pas l’accord, la fin du Hamas sera brutale », a répété le président.
Pour Israël, ce soutien sans ambiguïté renforce la crédibilité de sa posture militaire. Pour le Hamas, il s’agit d’un message existentiel : le temps de l’impunité est révolu.
Sources : Truth Social – Donald J. Trump, Jewish Breaking News, Axios, Times of Israel.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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