Par Infos Israel News | Dimanche 22 juin 2025, 06:45
ISRAĂL â Loin des tensions gĂ©opolitiques et des frappes au Moyen-Orient, une autre rĂ©alitĂ© se joue dans le silence dâun hĂŽpital israĂ©lien. Un petit garçon de quatre mois, que nous appellerons Dan (nom dâemprunt), nâa jamais connu autre chose que les couloirs froids de lâĂ©tablissement oĂč il est nĂ©. Il nâa jamais reçu le baiser dâun pĂšre, ni lâĂ©treinte dâune mĂšre.
AbandonnĂ© Ă la naissance en raison de sa condition mĂ©dicale â une syndrome rare encore en cours de diagnostic, Dan a Ă©tĂ© confiĂ© depuis Ă la garde du personnel soignant et aux bĂ©nĂ©voles de lâorganisation « Hibouk Rishon ». Ces femmes veillent sur lui chaque jour et chaque nuit, lui apportant amour, contact humain et stabilitĂ©.
« Câest un bĂ©bĂ© lumineux, plein de sourires et dâattachement », tĂ©moigne lâune des volontaires.
Une enfance entre examens et incertitude
Bien que Dan soit suivi médicalement avec rigueur, il présente des caractéristiques qui exigent des examens supplémentaires, des suivis pédiatriques complexes et un encadrement médical spécialisé. Malgré cela, il mange bien, entend, voit, réagit aux personnes familiÚres et dort sereinement.
Le ministĂšre israĂ©lien du Bien-ĂȘtre social, en partenariat avec lâassociation Or Shalom, cherche depuis sa naissance une famille dâaccueil ou adoptive capable dâassurer un foyer chaleureux et attentif Ă ses besoins. Mais en quatre mois, aucune candidature ne sâest concrĂ©tisĂ©e.
« Beaucoup de familles nous approchent, mais dĂšs qu’elles prennent connaissance de sa condition, elles se retirent, pensant ne pas pouvoir faire face », confie Pnina Sahar, directrice du service dâaccueil prĂ©-adoption dâOr Shalom.
Le poids de la guerre sur la solidarité
Ce cas nâest pas isolĂ©. Selon le ministĂšre du Bien-ĂȘtre social, prĂšs de 60 enfants dans des situations similaires attendent aujourdâhui une famille dâaccueil. Si lâidĂ©e dâun cadre familial reste la solution prĂ©fĂ©rĂ©e aux internats, le contexte actuel complique sĂ©rieusement cette dĂ©marche.
« Avec la guerre, les familles sont mobilisĂ©es, parfois dĂ©placĂ©es, et traversent elles-mĂȘmes des difficultĂ©s », explique Sahar. « Cela limite leur disponibilitĂ© Ă©motionnelle et logistique Ă accueillir un enfant. »
La guerre en cours contre lâIran, les attaques sur le territoire israĂ©lien, et la mobilisation de nombreux foyers pour la dĂ©fense nationale, rendent lâĂ©lan de solidaritĂ© familiale plus complexe, malgrĂ© la bonne volontĂ©.
Une recherche urgente et humaine
Chaque jour sans solution est un jour de plus sans cocon familial pour Dan. Le personnel mĂ©dical, les assistantes sociales et les bĂ©nĂ©voles continuent Ă lâentourer, mais tous sâaccordent : « Il mĂ©rite un foyer, un avenir, une chance dâavoir une vraie enfance. »
Le processus de placement en famille dâaccueil est encadrĂ©, mais les critĂšres ne sont pas rigides. Il s’agit de trouver une famille prĂȘte Ă accueillir Dan avec amour, patience et engagement, mĂȘme sans expertise mĂ©dicale prĂ©alable. Or Shalom propose un accompagnement complet aux familles candidates.
đïž Comment aider Dan ?
Si vous ĂȘtes en IsraĂ«l, ou avez des proches susceptibles dâouvrir leur foyer Ă Dan, voici comment aider :
đ Appelez Or Shalom au 8936
đŹ Contactez-les via WhatsApp au 051-2400312
đ Ou rendez-vous sur le site de lâassociation pour laisser vos coordonnĂ©es.
MĂȘme si vous ne pouvez pas accueillir un enfant, partager cette histoire peut suffire Ă changer une vie. Car parfois, il suffit dâune seule famille pour tout transformer.
đ Une derniĂšre pensĂ©e
Alors que les dĂ©bats sur la guerre, la stratĂ©gie et les menaces rĂ©gionales occupent les titres, il est crucial de se souvenir quâIsraĂ«l ne se construit pas seulement sur les champs de bataille, mais aussi dans les berceaux, les maisons, les bras tendus vers les plus vulnĂ©rables.
Dan nâa pas besoin dâun monde parfait. Il a besoin dâun foyer aimant. Et peut-ĂȘtre que ce foyer, câest vous.
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