La vacuitĂ© de lâexistence nationale fut bientĂŽt remplacĂ©e par une communautĂ© religieuse qui, en raison de son interminable exil, se bĂątit peu Ă peu une haie de protection.
Le Talmud dans le TraitĂ© de Braâhot (p.8A) dĂ©clare « la seule chose qui demeure pour Dieu dans Son monde sont les quatre coudĂ©es de la Loi ».
Aucune autoritĂ© rabbinique, en gĂ©nĂ©ral, nâosait affirmer lâineptie des concepts prĂ©citĂ©s : la terre dâIsraĂ«l, lâĂ©thique, le bonheur, etc. tous Ă©taient trĂšs importants.
Toutes ces idĂ©es prennent forme en lieu et place dâune certaine inconsĂ©quence car la question essentielle dans le monde des yeshivot concerne la casuistique du Talmud et la pratique pur et dure de la Loi mosaĂŻque.
Le JudaĂŻsme devient une religion oĂč le culte occupe une position prĂ©pondĂ©rante, le terme latin âreligioâ a Ă©tĂ© dĂ©fini pour la premiĂšre fois par CicĂ©ron comme « le fait de sâoccuper dâune nature supĂ©rieure que lâon appelle divine et de lui rendre un culte ».
La Torah ne voue pas de culte mais elle permet Ă IsraĂ«l de rĂ©aliser le projet Divin sur terre, dâĂȘtre le tĂ©moin du Dessein de lâEternel comme le prĂ©cise le prophĂšte IsaĂŻe (43,10).
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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