Un groupe de travail chargé d’appliquer l’interdiction de trois des quatre espèces utilisées pour célébrer la fête commencera à travailler dans les prochains jours à l’aéroport Ben Gurion.

Le ministère de l’Agriculture a déclaré que l’interdiction du loulav, une fronde d’un palmier dattier, des feuilles de myrte et de saule est liée à la nécessité de prévenir la propagation des maladies des plantes et des ravageurs plutôt que toute politique protectionniste.

Israël est le seul pays au monde à exporter les trois plantes, et l’un des rares pays où l’etrog ressemble à un citron, le quatrième de l’espèce, qui est cultivé commercialement. Les passagers entrants peuvent apporter un seul spécimen de l’etrog en attendant une inspection par des experts du ministère de l’Agriculture pour les maladies des plantes, a rapporté dimanche le quotidien Makor Rishon.

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Les quatre plantes sont soit cultivées en Israël ou y sont naturellement présentes et sont utilisées à Souccot, qui débutent cette année dans la soirée du 23 septembre.

Les personnes prises en train d’emmener les plantes interdites seront passibles d’amendes et pourront être accusées d’une infraction pénale, a déclaré un responsable du ministère à Makor Rishon. Mais le groupe de travail du ministère a également acheté des milliers d’ensembles de quatre espèces considérées comme casher pour les fêtes de Souccot qui seront distribuées gratuitement à l’aéroport à quiconque souhaiterait en avoir un.

La semaine dernière, des inspecteurs du ministère ont empêché la contrebande d’une quarantaine d’etrogim, d’une valeur de plus de 1 000 dollars, par une femme de 40 ans originaire de Barcelone, en Espagne. L’etrog est de loin la plus chère des quatre espèces.

La femme a faussement déclaré que sa valise avait été perdue dans l’espoir de la récupérer plus tard sans la soumettre à une inspection douanière à la sortie du terminal, a déclaré Makor Rishon, cité par un responsable du ministère.