Il a été autorisé de publier que dans le cadre d’une activité intégrée de contre-mesures du service de sécurité, une infrastructure des agences de renseignement iraniennes, qui travaille au recrutement et à l’activation de citoyens en Israël, a été dévoilée. Dans ce contexte, Vladislav Victorson, âgé d’une trentaine d’années, habitant de Ramat Gan, a été arrêté pour interrogatoire.
De l’enquête il est ressorti qu’à partir du mois d’août dernier, Vladislav était en contact sur les réseaux sociaux, derriere une personne nommée « Mari Hossi ». Le contact a eu lieu en langue hébraïque.
Dans le cadre de la relation susmentionnée, Vladislav, sous la direction de l’entité iranienne et tout en étant conscient de son identité en tant que telle, a effectué diverses tâches, notamment la pulvérisation de graffitis, l’accrochage de banderoles, l’enfouissement d’argent et même l’incendie de véhicules dans la zone du parc Yarkon à Tel Aviv.
Plus tard, Vladislav a été invité à saboter les infrastructures de communication et les distributeurs automatiques de billets et à incendier les forêts. Certaines des tâches décrites étaient documentées et plus de 5 000 $ ont été payés pour leur exécution.
Selon les conclusions de l’enquête, Vladislav a même accepté d’effectuer une mission visant à éliminer une personne en Israël et à lancer une grenade sur une maison et a ensuite travaillé pour obtenir des armes, notamment des fusils de sniper, des pistolets et des grenades.
Pour accomplir ses tâches, Vladislav a recruté deux autres citoyens, dont sa compagne, Anna Bernstein, âgée d’environ 18 ans, résidente de Ramat Gan, qui a participé à l’exécution de certaines des tâches. Vladislav a même été invité à localiser des éclaireurs de rue afin de les recruter pour effectuer des tâches supplémentaires et photographier les manifestants lors des manifestations.
Le jour de leur arrestation, ils séjournaient au City and Air à Ramat Gan. Ils ont reçu des missions de leur opérateur iranien. Au début, ils ont pulvérisé du « Bibi Hitler » pour brûler les voitures, prétendument pour tester leur sérieux. « Ils ont effectué non seulement des missions de tests mais aussi des missions qui ont causé des dégâts », a déclaré un haut officier de police.
La dernière tâche consistait à éliminer une personne. (Son identité n’est pas encore connue), mais deux jours plus tôt, il avait été arrêté.
Aujourd’hui, des actes d’accusation ont été déposés contre les personnes impliquées pour des infractions à la sécurité.
Un appel lancé par les services de renseignement iraniens, via les réseaux sociaux, est reconnu comme une plateforme de recrutement aléatoire d’Israéliens pour accomplir diverses tâches. Même si ces tâches peuvent à première vue paraître innocentes, elles peuvent potentiellement causer un préjudice réel à la sécurité de l’État. L’appel a été lancé dans différentes langues, dont l’anglais et l’hébreu, à travers les plateformes sociales (Instagram, WhatsApp, Facebook et Twitter) et les citoyens y ont répondu afin de réaliser un profit financier.
Il convient de noter qu’un nombre important de citoyens israéliens ayant reçu des demandes suspectes n’y ont pas répondu et les ont même signalés aux autorités compétentes.
Un haut responsable du Shin Bet : « Ces derniers mois, un certain nombre d’infrastructures des agences de renseignement iraniennes ont été dévoilées, qui travaillaient au recrutement de citoyens israéliens, afin d’accomplir diverses tâches qui aboutissaient à nuire à des individus en Israël. De nombreux profils iraniens fictifs ont été localisés et surveillés sur les réseaux et des informations ont été collectées sur les facteurs à l’origine de leur activation. La révélation de cette activité a conduit à l’arrestation et à l’interrogatoire de citoyens israéliens tentés d’effectuer des missions. »
