Le plan de l’administration Trump pour la paix au Moyen-Orient pourrait inclure la reconnaissance américaine et internationale d’un état palestinien et l’acceptation de Jérusalem-Est comme capitale, a rapporté mercredi le journal saoudien Asharq al-Awsat.
Le plan, indique que la vieille ville de Jérusalem sera sous «protection internationale».
Le rapport cite à Paris des « sources diplomatiques arabes bien informées » qui affirment que les Etats-Unis envisagent de présenter leur plan dans le cadre d’une conférence internationale qui se tiendra dans l’une des capitales arabes, probablement au Caire, avec des Israéliens présents.
Cependant, les sources n’ont pas dit quand l’administration américaine allait mettre en pratique son plan, dont les détails restent cachés.
Le rapport est venu suite à une réunion à Bruxelles en début de semaine au cours de laquelle les ministres arabes des Affaires étrangères et leurs homologues européens ont discuté du conflit israélo-palestinien à la suite de rapports suggérant que l’administration américaine Donald Trump annoncerait bientôt son plan de paix, comme « l’affaire du siècle ».
Les médias arabes ont publié divers récits sur le prétendu plan, qui a déjà été rejeté par l’Autorité palestinienne comme une conspiration visant à liquider la cause palestinienne. Certains responsables de l’AP ont qualifié le plan de «gifle du siècle» et ont soutenu qu’aucun Palestinien ne l’accepterait.
Selon le rapport de mercredi, le plan américain exige que les Palestiniens abandonnent leur demande de « droit de retour » pour les réfugiés palestiniens et leurs descendants dans leurs anciennes maisons en Israël.
En outre, de grandes « colonies » resteraient en place, tandis que les petites seraient «relocalisées», selon le rapport.
Le plan des Etats-Unis appelle également à élargir les autorités administratives et de sécurité de l’AP dans les zones A et B de la Judée-Samarie, ajoute le rapport.
Washington envisage de collecter 40 milliards de dollars pour aider à la mise en place d’un Etat palestinien et de ses institutions gouvernementales, ont indiqué les sources au journal. L’argent n’est pas destiné à «acheter» l’acceptation par les Palestiniens du plan de paix, ont-ils souligné.
Les sources ont également affirmé que le plan permettait à Israël de garder le contrôle de sécurité sur les frontières avec la Judée-Samarie, tandis que la responsabilité de la sécurité de la bande de Gaza serait confiée aux Égyptiens.