Emmanuel Macron a annoncé le doublement du nombre de personnels mobilisés pour assurer le contrôle des frontières.
« Nous avons décidé compte tenu de l’évolution de la menace (…) d’intensifier très fortement notre contrôle aux frontières au sein de l’espace Schengen », a annoncé le chef de l’État Emmanuel Macron ce jeudi à la mi-journée.
Emmanuel Macron a également indiqué un doublement des forces de sécurité se trouvant aux frontières. Ils sont actuellement 2400 effectifs, ils seront prochainement 4800 a-t-il affirmé. Des « policiers, gendarmes, militaires, et CRS, pour lutter contre l’immigration clandestine. Ce doublement de nos forces va contribuer très directement, en particulier, à renforcer notre action ici, sur la frontière espagnole. Quatre unités mobiles sont en cours de déploiements », a détaillé le chef de l’État.
32 projets d’attentats ont été déjoués en France depuis trois ans a également précisé Emmanuel Macron. « Lutter efficacement contre ce terrorisme islamiste, c’est lutter également contre des réseaux de trafiquants, (…) qui utilisent le trafic de stupéfiants et le trafic d’êtres humains », a-t-il poursuivi.
Pour rappel, Israël a été souvent critiqué pour fermer ses frontières aux migrants et face au terrorisme, comme ce fut le cas lorsque le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou avait en 2018 lancé un programme destiné à imposer à près de 40 000 migrants en situation irrégulière de choisir entre leur expulsion ou leur incarcération. Les migrants qui accepteront de partir se verront remettre un billet d’avion et près de 3 000 euros…
A l’époque le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait condamné Israël reprochant que ce pays avait « des obligations légales s’agissant de la protection des réfugiés ».
Il semble aujourd’hui que la France ait compris que la sécurité d’un pays passe avant la protection des réfugiés et que la fermeture d’un pays permet aussi à ce dernier de se protéger des attentats.
Pour rappel, en France, l’attentat de la Basilique Notre Dame de Nice a été commis par un jeune tunisien âgé de 21 ans qui est entré en Europe en passant par l’Italie. Ce dernier serait arrivé en France seulement 48 heures avant de commettre l’attaque sanglante qui a coûté la vie à trois personnes.