Quatre Palestiniens ont été capturés jeudi soir alors qu’ils franchissaient la clôture du périmètre de sécurité depuis le sud de la bande de Gaza vers le territoire israélien. Deux couteaux et une grenade ont été trouvés sur l’un d’entre eux. Les suspects ont été interrogés par les forces de sécurité.
Les suspects ont été identifiés par l’unité de Tsahal à proximité de Gaza après s’être approchés de la clôture et avoir été capturés immédiatement après l’avoir traversée. Tsahal va examiner s’ils avaient prévu d’attaquer ou de franchir la frontière avec l’intention d’être arrêté à la lumière de la crise dans la bande de Gaza.
En Novembre dernier, une force blindée de l’armée israélienne a ouvert le feu et blessé des Palestiniens qui ont tenté de s’infiltrer dans le pays. Un Palestinien a été arrêté et transporté à l’hôpital pour un traitement. Il était accompagné d’un autre Palestinien armé d’un couteau. Les deux ont été identifiés par Tsahal et ont été capturés aux abords de la clôture.
Un mois plus tard, un site d’information populaire à Gaza a publié un document montrant plusieurs jeunes palestiniens lorsqu’ils ont réussi à détruire une clôture dans le sud de la bande de Gaza et à passer à travers les barbelés de la clôture vers la partie israélienne.
Lors de la vidéo, filmée dans la région de Khan Younis, on peut y voir des Palestiniens affronter les forces de sécurité israéliennes, et les garçons sont vus dans la « Zone périphérique » – qui n’est autre que la zone de sécurité où les soldats patrouillaient pour empêcher les infiltrations de Gaza en Israël. Les palestiniens ont brûlés des pneus et les ont jetés du côté israélien de la clôture.
Dans plusieurs cas, lorsque des Palestiniens passent de la bande de Gaza à Israël, ils n’ont pas l’intention de commettre une attaque mais de traverser la frontière en raison de la détresse économique dans la bande de Gaza. Le président Reuven Rivlin a visité les environs de Gaza il y a 10 jours, alertant d’une crise humanitaire dans la bande de Gaza, soulignant que ce qui empêche l’amélioration de la situation, c’est le Hamas.
« Le temps est venu où l’infrastructure de Gaza s’effondrera et laissera de nombreux citoyens sans conditions sanitaires, avec une exposition à la pollution des eaux souterraines et aux épidémies », a déclaré Rivlin. « Le monde doit savoir et comprendre que le Hamas est derrière cela. Israël est le seul facteur dans la région qui prend en considération toutes les situations et besoins des résidents. Nous ne tolérerons pas le blâme. Je fais appel à toutes les nations à imposer au Hamas d’accepter la responsabilité de ses actes et la vie des résidents. »
Cette semaine, le chef de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé que la Russie, le Koweït et neuf pays européens avaient accepté d’augmenter leurs dons afin de résoudre temporairement la crise créée par la décision américaine de geler les fonds d’aide.
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dont la majorité est toujours sous le Hamas, a annoncé cette semaine qu’il suspendait l’exploitation d’un hôpital dans le nord de Gaza et transférait tous ses patients vers d’autres hôpitaux de la région. C’est un hôpital situé dans la région de Beit Hanoun. Des sources à Gaza identifiées par le Hamas ont affirmé que la fermeture de l’hôpital laisse 60 000 personnes dans le nord de la bande de Gaza sans services médicaux. La décision a été prise après que le Hamas a annoncé que l’approvisionnement en carburant diesel dans l’hôpital, destiné à faire fonctionner ses générateurs, était épuisé.
La majorité des dons est dirigée vers la construction des tunnels terroristes et de contrebande.