Un incident dramatique s’est produit à la prison de Condé-sur-Sarthe en Normandie. Le prisonnier a blessé les gardes avec un couteau et en criant «Allah Akbar !»
Michael Chiolo purge une peine de 30 ans d’emprisonnement pour l’enlèvement et le meurtre en 2012 d’un juif âgé de 89 ans ayant survécu à l’Holocauste.
En avril 2012, à Montigny-lès-Metz (Moselle), avec deux autres jeunes, il séquestre, torture puis tue un homme de 89 ans, rescapé du camp de Dachau. L’octogénaire, un ancien cheminot, meurt étouffé. En 2014, la cour d’assises condamne le meurtrier à vingt-huit ans de réclusion. Michael Chiolo fait appel : il prend trente ans.
À présent, on savait que la prison avait contribué à sa radicalisation – il était imprégné des idées de l’Etat islamique et avait décidé de commettre l’attaque juste derrière les barreaux. Un couteau en céramique avait été apporté par sa femme enceinte. Au cours de la réunion, Chiolo a subitement attaqué les gardes et en a sérieusement blessé deux à la poitrine et à l’estomac.
Après cela, lui et sa femme se sont enfermés dans une salle de réunion en criant «Allah Akbar !»
Lors de l’assaut de la pièce, le prisonnier a été grièvement blessé et son épouse a été tuée.
La ministre française de la Justice, Nicole Bellubé, a qualifié cet incident d’attaque terroriste.
