Au moins deux Israéliens ont été arrêtés dimanche matin, soupçonnés d’implication dans une importante enquête de sécurité, dont les détails sont interdits à la publication selon un responsable de la défense au Times of Israel.

L’enquête est menée conjointement par le service de sécurité du Shin Bet et l’unité « criminelle nationaliste » de la police, qui enquêtent sur une éventuelle attaque « terroriste juive ».

Une équipe d’agents et d’officiers du Shin Bet appartenant à l’unité de reconnaissance de la police de Yasam a fait irruption dans une yeshiva du nord de la Judée Samarie et a saisi les adolescents, qui ont depuis été empêchés de parler à un avocat, a déclaré un porte-parole de l’organisation d’aide juridique Honenu, qui représente l’un des suspects.

Itamar Ben Gvir, qui représente un autre adolescent, a critiqué le comportement des autorités israéliennes et a affirmé que les agents du Shin Bet étaient probablement en train de torturer son client afin d’obtenir de faux aveux.

L’avocat a cité un reportage sur l’émission télévisée «Uvda» la semaine dernière qui décrivait la tactique brutale employée par les services de sécurité pour extorquer les aveux de culpabilité des suspects israéliens à l’attaque terroriste perpétrée dans le village palestinien de Douma, en Judée Samarie où trois membres due la famille Dawabshe a été brûlée à mort en juillet 2014.

« L’ordonnance interdisant à mon client de rencontrer un avocat avait précisément pour but d’accroître la pression et les abus », a déclaré Ben Gvir dans un communiqué.

Le Shin Bet a défendu sa tactique dans le cas de la Douma, affirmant que des mesures extrêmes étaient nécessaires – et que l’État craignait de nouvelles attaques.

Mais ce matin, lors d’un contre-interrogatoire, la grand père de l’enfant survivant de cette famille arabe du nom de Hussein a été interrogé sur l’enquête de la Douma et a dit qu’il s’agissait d’incendies criminels qui ont eu lieu entre les familles entre elle, qui se divisent en plusieurs clans et il a insisté sur le fait qu’il n’y en avait pas qu’une seule maison incendiée mais trois autres maisons.

À la fin de l’audience, Hussein a déclaré: « Je suis venu témoigner et parler de ce qui fait mal, à ma famille, l’état mental d’Ahmad (le frère d’Ali, frappé d’un incendie criminel) est difficile, il a subi une anesthésie générale tous les jours pendant huit mois, « Pourquoi m’ont-ils fait cela? »

« Nous devons mettre fin à ce conflit », a ajouté Hussein. « Nous esperons qu’après quatre ans, le procès progressera et que l’accusé passera toute sa vie en prison. »