???? Au moins deux adolescents israĂ©liens arrĂȘtĂ©s dans leur yeshiva en Samarie dans le cadre d’une enquĂȘte « terroriste » sans possibilitĂ© d’avoir un avocat

llustration: Un membre de la «jeunesse de la colline» monte un ùne dans un avant-poste dans le nord de la Judée Samarie. (Crédit: Zman Emet, Kan 11)

Au moins deux IsraĂ©liens ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s dimanche matin, soupçonnĂ©s d’implication dans une importante enquĂȘte de sĂ©curitĂ©, dont les dĂ©tails sont interdits Ă  la publication selon un responsable de la dĂ©fense au Times of Israel.

L’enquĂȘte est menĂ©e conjointement par le service de sĂ©curitĂ© du Shin Bet et l’unitĂ© « criminelle nationaliste » de la police, qui enquĂȘtent sur une Ă©ventuelle attaque « terroriste juive ».

Une Ă©quipe d’agents et d’officiers du Shin Bet appartenant Ă  l’unitĂ© de reconnaissance de la police de Yasam a fait irruption dans une yeshiva du nord de la JudĂ©e Samarie et a saisi les adolescents, qui ont depuis Ă©tĂ© empĂȘchĂ©s de parler Ă  un avocat, a dĂ©clarĂ© un porte-parole de l’organisation d’aide juridique Honenu, qui reprĂ©sente l’un des suspects.

Itamar Ben Gvir, qui reprĂ©sente un autre adolescent, a critiquĂ© le comportement des autoritĂ©s israĂ©liennes et a affirmĂ© que les agents du Shin Bet Ă©taient probablement en train de torturer son client afin d’obtenir de faux aveux.

L’avocat a citĂ© un reportage sur l’émission tĂ©lĂ©visĂ©e «Uvda» la semaine derniĂšre qui dĂ©crivait la tactique brutale employĂ©e par les services de sĂ©curitĂ© pour extorquer les aveux de culpabilitĂ© des suspects israĂ©liens Ă  l’attaque terroriste perpĂ©trĂ©e dans le village palestinien de Douma, en JudĂ©e Samarie oĂč trois membres due la famille Dawabshe a Ă©tĂ© brĂ»lĂ©e Ă  mort en juillet 2014.

« L’ordonnance interdisant Ă  mon client de rencontrer un avocat avait prĂ©cisĂ©ment pour but d’accroĂźtre la pression et les abus », a dĂ©clarĂ© Ben Gvir dans un communiquĂ©.

Le Shin Bet a dĂ©fendu sa tactique dans le cas de la Douma, affirmant que des mesures extrĂȘmes Ă©taient nĂ©cessaires – et que l’État craignait de nouvelles attaques.

Mais ce matin, lors d’un contre-interrogatoire, la grand pĂšre de l’enfant survivant de cette famille arabe du nom de Hussein a Ă©tĂ© interrogĂ© sur l’enquĂȘte de la Douma et a dit qu’il s’agissait d’incendies criminels qui ont eu lieu entre les familles entre elle, qui se divisent en plusieurs clans et il a insistĂ© sur le fait qu’il n’y en avait pas qu’une seule maison incendiĂ©e mais trois autres maisons.

À la fin de l’audience, Hussein a dĂ©clarĂ©: « Je suis venu tĂ©moigner et parler de ce qui fait mal, Ă  ma famille, l’état mental d’Ahmad (le frĂšre d’Ali, frappĂ© d’un incendie criminel) est difficile, il a subi une anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale tous les jours pendant huit mois, « Pourquoi m’ont-ils fait cela? »

« Nous devons mettre fin Ă  ce conflit », a ajoutĂ© Hussein. « Nous esperons qu’aprĂšs quatre ans, le procĂšs progressera et que l’accusĂ© passera toute sa vie en prison. »


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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