Un correspondant militaire de la station de radio Galei Tsahal a rapporté que la semaine dernière, dans le domaine des travaux d’ingénierie pour renforcer les barrières frontalières sur le mont Ramim près de Manara, des soldats libanais armés en uniforme ont traversé la frontière de l’État. Avec eux se trouvaient plusieurs personnalités du Hezbollah. Ils sont restés en territoire israélien pendant environ 10 minutes.
Le chroniqueur Doron Kadosh a rapporté que Tsahal, comme dans l’histoire des tentes du Hezbollah, a décidé d’agir avec prudence – sans recourir à la force ni aux gaz lacrymogènes, mais en se tournant vers le commandement du contingent de l’ONU au Sud-Liban FINUL. Cela a fonctionné et les Libanais se sont retirés sur leur territoire.
Les actions de provocation du Hezbollah à la frontière durent depuis plusieurs mois, depuis la construction de deux tentes sur le mont Dov, appelé au Liban « la partie occupée des fermes de Chebaa ». La zone n’est pas considérée comme une zone contestée en Israël, car elle faisait partie de la Syrie, et non du Liban, avant la guerre des Six jours.
Ces derniers jours, les médias libanais ont fait état de contacts entre des représentants de l’ONU et des dirigeants libanais en vue de procéder à une démarcation complète de la frontière israélo-libanaise, y compris dans la zone du village alaouite de Rajar et des fermes de Shebaa. Hier, le site du journal libanais An-Nahar a écrit qu’un émissaire des Nations Unies, un citoyen américain, était arrivé à Beyrouth pour rencontrer Hassan Nasrallah et discuter de la possibilité qu’Israël se retire des zones contestées et délimite la frontière.
Le Hezbollah préfère maintenir le statu quo avec des zones « disputées » afin de maintenir le degré de conflit avec Israël. Sans une confrontation avec Israël, le Hezbollah n’a aucune justification pour maintenir un énorme arsenal militaire. Il faut tenir compte du fait qu’une partie importante de la société demande le désarmement du parti chiite.