Israël mène depuis deux jours une opération de frappe aérienne sans précédent au cours des dernières décennies, visant à détruire l’armée d’un pays.
Dans plus de 250 frappes aériennes, l’armée de l’air détruit l’armée d’Assad : chars, avions, hélicoptères, navires, systèmes de défense aérienne, missiles, usines militaires, installations de renseignement, et tout ce que l’armée de l’État syrien a détenu et construit pendant des décennies – est littéralement détruit ces jours-ci.
Israël a bombardé 150 fois aujourd’hui des installations syriennes, parmi lesquelles des hélicoptères Gazelle SA, complètement détruits.
L’armée israélienne a aussi bombardé des cibles dans le port de Lattaquié, qui abrite la flotte navale de l’armée syrienne.
Une source arabe affirme qu’Israël a détruit tous les avions MiG-29 syriens ainsi qu’un grand nombre de radars .
Une partie des nouveaux raids lancés par Tsahal dans la ville d’Ain Mneen, dans la campagne de Damas se déroule actuellement..
Depuis le 31 mai 1974, Israël et la Syrie maintiennent un accord de désengagement signé à la fin de la guerre du Kippour, qui a éclaté le 6 octobre 1973. L’accord, surveillé par la FNUOD (Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement) – une force armée créée sur la base de la résolution 350 du Conseil de sécurité de l’ONU – vise à maintenir la paix le long de la frontière, en définissant une zone tampon démilitarisée qui devrait être libre de toute présence militaire, à l’exception des forces de l’ONU servant d’observateurs internationaux.
La zone tampon se situe entre la ligne Alpha (la frontière entre les pays) et la ligne Bravo.
Au cours de la guerre civile de la décennie précédente, l’accord a été remis en cause à plusieurs reprises. Aujourd’hui, en raison de l’effondrement du régime syrien et de la prise de contrôle des rebelles, il est à nouveau remis en cause. À la lumière de ces développements, l’armée israélienne s’est déployée temporairement dans la zone tampon pour la préserver et protéger la frontière israélienne.