La famille Bar Or, qui a Ă©tĂ© blessĂ©e lors de lâattaque de la ligne 2 il y a plus dâune dĂ©cennie et qui a perdu leur fils aĂźnĂ©, est sur le point dâĂȘtre expulsĂ©e de son domicile en raison des dettes accumulĂ©es pour des soins aux enfants. La mĂšre demande de lâaide: «Chaque centime nous aidera».
A cet effet, un projet de collecte de fonds pour la famille a étĂ© organisĂ©. Cette famille a perdu leur fils cadet dans une attaque terroriste sur le bus n ° 2 en 2003, et dâ autres membres de la famille ont Ă©tĂ© blessĂ©s gravement au corps et psychologiquement, ce qui les affectent encore aujourdâhui. Afin de rĂ©cupĂ©rer, ils ont reçu des traitements coĂ»teux pour rĂ©habiliter les enfants physiquement et mentalement, mais ils ont aujourdâhui de nombreuses dettes, et dans les prochains jours ils seront expulser dans la rue.
La mÚre Naomi, a écrit sa douleur dans une lettre aux donateurs:
«Nous avons essayĂ© de garder le silence mais nous nous mordons les lĂšvres jusquâau sang. Je vous en prie, tous les enfants souffrent encore du stress. Ne nous laissez pas vivre dans la rue, nous Ă©tions une famille normale avec 10 enfants heureux jusquâĂ ce jour terrible du 19 aoĂ»t 2003  lorsque le terroriste sâest fait exploser dans le bus oĂč se trouvait tous les enfants sur le chemin du retour. âŠNous avons perdu notre enfant de 12 ans et les autres enfants sont handicapĂ©s Ă des niveaux diffĂ©rents. Il y a des cris et des pleurs et des confrontations douloureuses tous les jours et toutes les nuits dans notre maison».
«Tout sâest effondrĂ©,âŠmon mari et moi avons essayĂ© nĂ©anmoins de continuer de survivre et de garder la maison tout en donnant des soins aux enfants blessĂ©s physiquement et mentalement⊠Nous avons essayĂ© de fournir tout ce dont ils avaient besoin comme tout parent malgrĂ© nos faibles salaires. Nous avons essayĂ© de rĂ©habiliter la maison, les angoisses folles, la douleur du deuil et la perte de ce qui Ă©tait et nâest plus, mais ce mois-ci nous avons rĂ©alisĂ© que nous ne pouvions plus restĂ©s silencieux et que nous avions besoin dâaide.»
«Nous avons accumulĂ© des dettes jusquâau cou et nous ne pouvons plus faire face aux paiements de prĂȘts trĂšs lourds. Malheureusement, les huissiers de justice sont venus nous jeter, moi, mon mari et nos enfants hors de la maison. La maison, est le seul endroit que nous avons mĂȘme quand il y nây avait que du pain et du lait pour repas,  et mĂȘme parfois quand on nous coupait lâĂ©lectricitĂ© et lâeau⊠Nous avons soufferts silencieusement pendant tant dâannĂ©es, alors que tout le monde avait dĂ©jĂ oubliĂ© ce qui sâĂ©tait passĂ©. Quand Ă la famille du terroriste, elle a continuĂ© Ă vivre et Ă cĂ©lĂ©brer notre sang versé⊠».
«Nous nâavons jamais demandĂ© de lâaide, malgrĂ© toutes les souffrances que nous avons endurĂ©. Dehors, il fait encore froid. Nous ne pouvons pas nous imaginer vivre dehors avec des enfants en souffrance depuis tant dâannĂ©es.  Nous avons besoin de votre aide pour revenir Ă la maison et sortir de cette vie misĂ©rable.  Nous voulons que les enfants puissent sâasseoir autour de la table, comme tout enfant du peuple juif. Nous nâavons personne dâautre que vous, qui peut nous aider. Aidez-nous avant quâil ne soit trop tard.
Dans la douleur, Naomi, mon mari et les enfants
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RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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Comment dans ce pays ou l’entraide n’est pas un vain mot, ils ont pu en arriver lĂ ;
La misĂšre n’est pas honteuse, mais il y a la fiertĂ© humaine et ce sont pas ceux qui se plaignent toujours qui sont les plus Ă plaindre.
Qu’on fait les services sociaux, les voisins tout simplement, car mĂȘme si les gens ne parlent aps de leurs problĂšme, on peut arriver Ă s’en rendre compte.
Puis cette violence dans les saisies, c’est une honte.
Il faut rendre la maison Ă ces gens qui ont dĂ©jĂ souffert plus qu’ils ne devraient…
La famille BAR OR doit donner son numero de banque afin de recevoir un aide direct sans intermediare.