La tension entre Israël et la France connaît un nouvel épisode inquiétant.
Dans la soirée du lundi 11 août 2025, un contrôleur aérien de l’aéroport Charles-de-Gaulle à Paris a profité d’une communication radio officielle avec un pilote de la compagnie El Al pour lancer un message politique explicite : « Free Palestine ».
Un message politique sur une fréquence sécurisée
Selon les informations confirmées par la compagnie israélienne, l’incident s’est produit au moment des préparatifs de décollage d’un vol Paris–Tel-Aviv.
Le contrôleur français a soudainement interrompu la communication professionnelle pour adresser ce slogan militant aux pilotes israéliens.
L’équipage a immédiatement signalé l’incident aux autorités israéliennes et à la direction d’El Al, tout en poursuivant le vol vers Tel-Aviv dans des conditions de sécurité normales.
La réaction d’El Al
Dans un communiqué ferme, la compagnie nationale israélienne a dénoncé un comportement « non professionnel et inacceptable » :
« El Al considère cet incident avec la plus grande gravité. Un contrôleur aérien français a interpellé notre équipage de manière totalement inappropriée. Nous travaillons avec les autorités israéliennes, en contact direct avec les autorités françaises, afin de clarifier la situation. El Al continuera à voler partout dans le monde, avec le drapeau d’Israël sur la dérive de ses avions, fière de son identité, en garantissant toujours la sécurité de ses passagers et de ses équipages. »
Un climat anti-israélien croissant en France
Cet incident n’est pas isolé. Quelques jours auparavant, dans la nuit du 7 au 8 août, les bureaux parisiens d’El Al avaient été vandalisés par des militants pro-palestiniens.
Les portes avaient été recouvertes de graffitis accusant la compagnie d’être « la compagnie aérienne du génocide », tandis que de la peinture rouge symbolisant du sang maculait la façade.
Les inscriptions « Palestine vaincra » accompagnaient les dégradations. Une plainte a été déposée et une enquête de la police française est en cours.
Un incident qui interroge sur la neutralité des services aériens
Le rôle d’un contrôleur aérien est avant tout d’assurer la sécurité des passagers et des équipages, indépendamment des tensions politiques ou des convictions personnelles.
Le fait qu’un agent, en pleine mission, utilise une fréquence sécurisée pour diffuser un message politique soulève de graves questions :
- Sur la neutralité et la discipline au sein des services de contrôle aérien en France.
- Sur les risques potentiels pour la sécurité si de tels comportements venaient à perturber la concentration des pilotes.
- Sur l’impact de la radicalisation idéologique jusque dans des fonctions aussi sensibles.
Israël exige des réponses
Cet incident devrait rapidement devenir un sujet diplomatique.
Selon nos informations, les autorités israéliennes attendent des explications formelles de la part de la Direction générale de l’aviation civile française (DGAC) et pourraient exiger des sanctions disciplinaires contre le contrôleur en cause.
Dans un contexte où l’antisémitisme et l’hostilité envers Israël se multiplient en Europe, cet épisode vient rappeler que la haine anti-israélienne n’est plus cantonnée aux réseaux sociaux ou aux manifestations, mais peut s’inviter au cœur même des services publics stratégiques.
Conclusion
Ce qui s’est produit sur la fréquence de l’aéroport Charles-de-Gaulle n’est pas une simple incartade : c’est un signal d’alarme.
L’infiltration d’idéologies politiques dans des secteurs régis par une stricte neutralité et une haute exigence professionnelle met en danger la confiance et la sécurité internationales.
Israël, et plus largement tous les voyageurs internationaux, sont en droit d’exiger que les contrôleurs aériens restent à leur place : garants de la sécurité aérienne, et non relais d’agendas militants.
.
