Ce n’est un secret pour personne que dans chaque partie du district de Dara, dans le sud de la Syrie, et dans la province de Quneitra, située en face de la frontière entre le Golan et Israël, règne un chaos en matière de sécurité en raison de l’absence de présence militaire du régime syrien. En fait, le contrôle du sud de la Syrie et de l’ouest est divisé entre les Iraniens et le Hezbollah et la police russe, qui maintient une présence clairsemée mais permanente à la frontière israélienne.

Cependant, alors que la présence iranienne repose sur les activités de centaines de milliers de terroristes, pour la plupart originaires de la région, qui ont été intégralement payés aux rangs des militants qui reçoivent leurs instructions par l’intermédiaire d’instructeurs militaires du Hezbollah qui sont pleins d’Iraniens, la police russe s’appuie sur l’activité de dizaines de policiers militaires russes.

Afin de consolider le contrôle des régions du sud, malgré la présence russe, les Iraniens ont commencé à terroriser toutes les zones sous leur contrôle, y compris par les assassinats d’ opposants au régime, qui ont accepté de les pardonner à condition de ne pas être blessé… Le travail est effectué par les cellules de tueurs du Hezbollah, qui cherchent à réduire le nombre d’opposants à leur présence à la frontière israélienne.

Le terrorisme ne fait pas de distinction malgré les facteurs de la région. Une visite de la police russe dans le Golan syrien a eu lieu, sans que l’on sache qui a été visé mais qui a clairement intérêt à stopper ces mouvements iraniens.

Ces dernières semaines, d’anciens commandants ont été éliminés par les forces rebelles opérant de l’autre côté de la frontière israélienne. Des escadrons d’insurgés ont également commencé à attaquer des positions et des bastions de l’armée syrienne et des forces iraniennes dans toute la région. Aujourd’hui, par exemple, un collaborateur du Hezbollah dans le sud du Golan syrien a été éliminé, de même qu’un certain nombre d’autres activistes locaux collaborant avec les troupes de l’armée syrienne qui ont établi leur propre quartier général dans le sud du Golan, entre la frontière syro-israélienne et Jordanienne.

En fait, lorsque la nuit tombe dans tout le sud de la Syrie et dans la province de Kuneitra, tout le monde est empêché de circuler sur les routes en raison  » d’une activité militaire  » qui ne reconnaît aucune loi.

Bien que les Russes aient promis que les Iraniens devaient de retirer à plus de 80 km de la frontière israélienne, l’activité de l’Iran dans toute la région se renforce tout de même.

Dans le même temps, un phénomène commence à apparaître mais constitue un danger potentiel pour l’avenir.

Tout le monde se souvient de l’impossibilité israélienne d’avoir neutralisé des drones armés de terroristes du Hezbollah dans le cadre d’une mission secrète iranienne pour frapper des cibles militaires israéliennes dans le Golan.

Les Iraniens, se sont rendus compte de la présence du contrôle des services de renseignement israéliens sur tout le côté syrien contre le Golan et qu’ils seraient obligés de réfléchir à une stratégie pour frapper Israël.

Résultat d'image pour le sud de la Syrie

Samedi, des opérations intensives d’UAV (de fabrication iranienne) ont été identifiées dans les zones situées à l’est de la ville de Dara.

Ces zones ne reconnaissent actuellement aucune activité militaire nécessitant une opération aussi intensive des UAV militaires syriens.

On pense que les Iraniens, par le biais de cette activité syrienne, tentent d ‘ »habituer » Israël à la présence permanente de drones syriens dans les cieux de la région, réduisant ainsi la vigilance de cette présence et permettant de mener à terme une activité aérienne surprise près de la frontière.

Assistons-nous au début d’une escroquerie iranienne qui permettra des opérations aériennes déguisées contre Israël sans que ses intentions ne soient contrecarrées ?

Si des combattants du Hezbollah et de la milice iranienne participent à des patrouilles de l’armée syrienne en portant des uniformes syriens le long de la frontière israélienne (selon des sources syriennes), même une activité avec des drones syriens contrôlés par des terroristes iraniens restera un phénomène logique à prendre en compte serieusement.