Israël renforce ses défenses pour protéger le pays contre les drones iraniens et les missiles de croisière à basse altitude difficiles à détecter. Il est à craindre que la République islamique ne lance une attaque en réponse aux attaques présumées israéliennes sur des mandataires soutenus par l’Iran ces dernières semaines.
L’Iran a déjà tenté par le passé de lancer une attaque de drones sur le territoire israélien depuis la Syrie, mais le drone n’a pas pénétré à plus de quelques centaines de mètres avant d’être détruit par l’armée de l’air israélienne. L’incident, qui s’est produit le 10 février 2019, impliquait un drone iranien qui avait décollé de la base aérienne de Tiyas (T-4) en Syrie et qui était armé d’explosifs, se dirigeant directement vers une cible dans l’État juif selon l’IDF.
Le mois dernier, l’Iran a envoyé en cadeau, des missiles à ses alliés comme « plan de secours » au cas où Téhéran serait attaqué par les Etats-Unis ou Israël, selon des sources iraniennes, occidentales et irakiennes citées dans un rapport de Reuters.
Selon un reportage diffusé mardi 22 octobre à la radio de l’armée Galei Tzahal , des responsables des FDI surveillent de près le retrait américain de la Syrie face aux inquiétudes concernant ses effets potentiels sur la sécurité d’Israël.
Face à l’escalade des tensions dans la région, Israël et la Jordanie ont demandé au président Donald Trump plus tôt cette semaine de garder un « petit contingent » de troupes américaines dans l’est de la Syrie, près de la frontière commune avec l’État juif et le royaume hachémite.
Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir la semaine prochaine pour discuter de la situation en Syrie et plus généralement avec l’Iran.