Tsahal examinera les arguments de l’Ombudsman de l’armée : une équipe dirigée par le Brigadier Général (res) Ilan Harari et le général ( à la retraite) Avi Mizrahi, ainsi que d’autres officiers dans les réserves, afin d’examiner les arguments soulevés dans le rapport, adopté le mois dernier. La diffusion du rapport de plus de 250 pages, avec des centaines de documents ont été présentés aux rapports de vérification interne selon des témoignages des officiers de divers grades. Ce rapport révèle de graves lacunes dans la préparation de l’armée israélienne à la guerre, et met l’accent sur les forces terrestres.
Tsahal prétend que l’armée est en fait à un haut niveau de préparation depuis des années et le chef d’état-major Gadi Eizenkot, porte-parole de Tsahal (mercredi) a ordonné l’examen de ce rapport après consultation avec le commandant des forces terrestres, le général Barak Kobi.
Le rapport annuel présenté en juin 2008 affirme que le principal problème dans les rapports des critiques des FDI et des organisations de défense est qu’ils sont cachés au public et non publiés, et leurs dossiers non classées.
Le rapport NKHA comprend 15 questions différentes qui, selon des sources qui l’ont lues, témoignent d’un écart important et inquiétant entre les déclarations de Tsahal sur le niveau de préparation à la guerre et la situation réelle sur le terrain.
Le rapport comporte des lacunes dans la préparation des situations d’urgences, les divisions des équipements de défense, principalement dans les réserves, les nouveaux médias qui ont été intégrés dans toutes les unités, un décalage entre les zones de formation des avions opérationnels, et plus encore.
L’armée a dit ce matin que l’examen est effectué dans le cadre de la critique de l’armée israélienne par le contrôleur existant, avec transparence et coopération de toutes les unités: » Le chef d’état-major a noté que l’armée israélienne et ses services sont prêts à se battre et la victoire sera élevé mais il reste important d’examiner les allégations formulées, professionnellement et les outils utilisés entre les mains des organismes d’audit officiels, y compris le contrôleur de l’ombudsman de l’armée israélienne. »