???? L’appel a Ă©tĂ© rejetĂ© : Naama Issachar restera dans la prison russe

AprĂšs une longue audience devant le tribunal de Moscou, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© jeudi de laisser la peine infligĂ©e Ă  l’IsraĂ©lienne Naama Issachar oĂč elle devrait purger les sept ans et demi de sa peine.

AprĂšs avoir lu le verdict, sa mĂšre, Yaffa, a dĂ©clarĂ© : « Il n’y a pas de justice, c’est la Russie ». Puis elle a dit Ă  sa fille: « Nous te ferons sortir, dans quelques jours. »

Plus tĂŽt, Naama a plaidĂ© avec les juges: « La condamnation dĂ©truira tout le bien que j’ai construit dans la vie pour un crime que je n’ai pas commis. »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a parlĂ© Ă  la mĂšre: « MalgrĂ© la dĂ©ception de la dĂ©cision du tribunal, je n’abandonnerai pas. Je continuerai Ă  travailler de toutes les maniĂšres pour ramener Naama Ă  la maison. »

Le chef de l’ambassade d’IsraĂ«l en Russie, Jacob Livana, a assistĂ© Ă  l’audience et a dĂ©clarĂ© aprĂšs la condamnation: « Je pense que comme nous tous, je suis déçu. En mĂȘme temps, nos relations avec la Russie sont solides et importantes. » Rappelons que le prĂ©sident russe Vladimir Poutine peut prendre la dĂ©cision et accorder l’amnistie Ă  tout moment.

La semaine derniĂšre, lors d’une confĂ©rence, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis : « Je ne suis pas un magicien, mais je ramĂšnerai Naama Issachar Ă  la maison ». Un jour plus tard, le Premier ministre a prĂ©cisĂ© : « Cela prendra du temps ».

Lors d’une audience matinale, la dĂ©fense a prĂ©sentĂ© ses allĂ©gations, tout comme le procureur dans l’affaire – tout en se trompant dans le nom de Naama et a continuĂ© Ă  l’appeler « NAAM » (Naam). Naama elle-mĂȘme, assise dans une cellule de verre, a lancĂ© un appel aux juges:  » Je prie le tribunal de reconnaĂźtre que je suis derriĂšre les barreaux depuis prĂšs de 9 mois dans un Ă©tat Ă©tranger. IsolĂ©e, sans droits de l’homme, j’aimerais parler ma langue et je ne peux plus m’exprimer »

« La condamnation dĂ©truira tout le bien que j’ai construit dans la vie, pour un crime que je n’ai pas commis », a-t-elle ajoutĂ©. « Je demande au tribunal de rĂ©tablir la justice et d’annuler la condamnation, d’ordonner ma libĂ©ration de prison. » AprĂšs ses remarques, les juges sont sortis pour une consultation.

S’exprimant sur les charges retenues contre elle, Issachar a dĂ©clarĂ© lors de l’audience: « Je n’ai pas achetĂ© le haschich, je ne l’ai reçu de personne et je ne l’ai pas mis dans mon sac. Je ne savais pas que la drogue se trouvait dans mon sac. « Quand ils m’ont demandĂ©, j’ai immĂ©diatement rĂ©pondu non. Je suis dĂ©solĂ© de ne pas savoir qu’il y avait de la drogue dans mon sac. Comme je n’avais pas l’intention d’acheter de la drogue, je n’avais aucune intention d’entrer en Russie. Je ne pouvais pas commettre un crime en vertu du droit russe. Le fait que je n’étais pas obligĂ© et ne pouvais pas prendre ma valise Ă  l’intĂ©rieur de la Russie, prouve l’absurditĂ© de la dĂ©cision.  »

Ceci, aprĂšs le dĂ©but de l’audience en appel, l’un des juges a notĂ© qu’Issachar avait partiellement admis l’accusation initiale de possession illĂ©gale de drogues et de contrebande de drogues. Pour sa part, Issachar a affirmĂ©, comme indiquĂ©, qu’elle n’achetait pas de drogues et n’était mĂȘme pas au courant qu’il y avait des drogues dans sa valise. Elle a insistĂ© sur le fait qu’elle avait vu la drogue pour la premiĂšre fois Ă  l’aĂ©roport oĂč elle avait atterri depuis l’Inde, ajoutant que lorsqu’on lui avait demandĂ© de signer des aveux, il n’y avait pas d’interprĂšte et ses aveux auraient pu ĂȘtre falsifiĂ©s.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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