Quand la propagande devient grotesque. Le porte-parole du Hamas s’est récemment illustré par une déclaration stupéfiante, où il se targue que les terroristes de Gaza font mieux que les armées arabes dans leur combat contre Israël. Dans une sortie médiatique aussi arrogante que mensongère, il clame fièrement :
« Que se passerait-il si ces frères moudjahidines possédaient les armes en possession des armées arabes ? Avec leur moral élevé, leur résistance et leur ténacité ? Les armées arabes ont été vaincues ensemble en six jours, tandis que ces moudjahidines dans la bande de Gaza restent fermes et résistants depuis vingt et un mois, sans défaite, sans recul, avec bravoure, infligeant des pertes à l’ennemi israélien. »
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Une victoire fantasmée par un régime aux abois
Il ne s’agit pas ici d’un simple discours de terrain, mais d’une dĂ©claration officielle du Hamas, relayĂ©e par ses canaux mĂ©diatiques, et destinĂ©e Ă galvaniser ses partisans. L’objectif : transformer une longue sĂ©rie de revers militaires cuisants en Ă©popĂ©e de rĂ©sistance mythifiĂ©e.
Mais que dit vraiment cette dĂ©claration ? Que des groupes islamistes, retranchĂ©s dans les dĂ©combres qu’ils ont eux-mĂŞmes causĂ©s, tiendraient tĂŞte Ă l’armĂ©e israĂ©lienne avec plus de panache que les armĂ©es arabes de 1967. Cette comparaison frĂ´le le ridicule. La guerre des Six Jours a vu IsraĂ«l vaincre trois armĂ©es rĂ©gulières coordonnĂ©es en moins d’une semaine. Ă€ Gaza, Tsahal affronte une milice qui se cache derrière ses civils, en utilisant des Ă©coles, des hĂ´pitaux et des mosquĂ©es comme boucliers humains.
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Une bravoure en tunnel, une rhétorique en béton armé
Le porte-parole du Hamas omet un détail de taille : les dirigeants du mouvement vivent confortablement à Doha ou à Beyrouth, pendant que des jeunes Gazaouis sont envoyés mourir dans des combats asymétriques. La « ténacité » brandie comme drapeau de la résistance n’est que l’autre nom de l’instrumentalisation de la population palestinienne.
Pendant que Tsahal poursuit ses opérations chirurgicales, en ciblant méthodiquement les infrastructures du Hamas, le groupe islamiste mise tout sur la guerre psychologique, avec une stratégie victimaire et une communication bien huilée sur Telegram et Al Jazeera.
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Une résistance… qui creuse sa tombe
Il faut rappeler que depuis le début de l’opération « Épées de fer », plus de 14 000 terroristes ont été éliminés, des milliers de tunnels détruits, et les stocks de munitions épuisés dans plusieurs zones. Ce que le Hamas appelle « résistance », c’est un processus d’autodestruction dans lequel il entraîne toute une population.
Et que dire des conditions humanitaires ? Des civils affamés, des hôpitaux en ruines, une jeunesse sans avenir. La rhétorique du « nous ne reculons pas » cache mal l’impasse stratégique du Hamas, incapable de proposer une voie politique, incapable même de protéger son propre peuple.
Le réel choix arabe : les accords d’Abraham
Tandis que le Hamas s’enlise dans le passé et dans la violence, de nombreux pays arabes ont fait le choix de la coopération. Avec les accords d’Abraham, Émirats arabes unis, Bahreïn, Maroc, Soudan et d’autres préfèrent l’avenir au chaos.
Plutôt que d’admirer un mouvement terroriste qui prône la destruction, ces États ont compris qu’Israël est un partenaire stratégique, pas un ennemi à abattre. Pendant que Gaza compte ses morts, Tel-Aviv bâtit des startups, développe des traitements médicaux, exporte ses technologies et renforce ses alliances diplomatiques.
Le mot de la rédaction : le Hamas n’a pas gagné, il a condamné Gaza
La véritable « victoire » du Hamas, ce n’est pas d’avoir tenu 21 mois. C’est d’avoir détruit ce qu’il prétendait défendre. Aucun territoire ne sort grandi d’avoir été transformé en cimetière pour les ambitions d’un califat islamiste.
Et pendant que leur porte-parole joue au général dans ses communiqués, ce sont des enfants qui paient le prix, ce sont des femmes qui enterrent leurs fils, ce sont des familles entières sacrifiées pour une idéologie de mort.
Israël, lui, continuera à défendre sa population, à traquer ses ennemis, et à construire, malgré tout, la paix — la vraie.
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