Les milices iraniennes ont interdit à leurs membres d’allumer les lumières, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, de la caserne où elles opèrent dans la ville d’AbuKamal, ont rapporté les médias arabes.
La décision incluait le siège situé sur la place Al-Mari et d’autres sièges situés dans toute la ville.
De leur côté, les milices iraniennes ont retiré les drapeaux et les photographies de Qassim Suleimani, qui flottaient dans leurs casernes depuis plusieurs jours, et ont installé à leur place ceux du régime syrien et du parti Baas, dans le but de « confondre les ennemi » et camoufler les bases.
Les milices chiites fidèles à Téhéran ont retiré leurs commandants des zones de sécurité et des casernes de la ville, sur la base de rapports pratiquement confirmés selon lesquels le haut commandement s’est déplacé vers la ville irakienne voisine d’al-Qaim, à la frontière avec la Syrie, pour éviter d’être une cible.
Parmi les commandants qui ont fui vers l’Irak pour se réfugier, on peut souligner celui qui s’appelle « Hajj Sajjad », représentant de la milice iranienne actuellement à Abukammal, en plus de plusieurs dirigeants de la ligne de front, qui voyagent entre l’Irak et Abukamal dans des véhicules civils pour éviter d’être la cible d’attaques militaires.