???? Les USA n’ont pas dĂ©posĂ© leur veto au cessez le feu Ă  l’ONU sans le retour des otages : Bibi refuse d’envoyer la dĂ©lĂ©gation israĂ©lienne

Les vents sont turbulents dans le systĂšme politique suite à la dĂ©cision de Netanyahu  (lundi) sur le maintien de la dĂ©lĂ©gation israĂ©lienne en IsraĂ«l Ă  la lumiĂšre du changement de position amĂ©ricaine Ă  l’ONU et des rĂ©sultats du vote appelant Ă  un cessez-le-feu.

Le chef de l’opposition et prĂ©sident de Yesh Atid, Yair Lapid, a attaquĂ© : « Le message de dĂ©fi de Netanyahu contre les AmĂ©ricains est une autre tentative pathĂ©tique et triste de dĂ©tourner l’attention de la loi sur la conscription au dĂ©triment des relations d’IsraĂ«l avec les États-Unis. « C’est une irresponsabilitĂ© alarmante de la part d’un Premier ministre qui a perdu ».

Comme vous le savez, dans un geste dramatique, les États-Unis ont finalement dĂ©cidĂ© de ne pas opposer leur veto Ă  la rĂ©solution en faveur d’un cessez-le-feu non conditionnel. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimĂ© ses fĂ©licitations pour les rĂ©sultats du vote en dĂ©clarant : « Cette dĂ©cision doit ĂȘtre mise en Ɠuvre. L’échec sera impardonnable.

 

Le prĂ©sident du camp Ă©tatique, le ministre Benny Gantz : « L’État d’IsraĂ«l a l’obligation morale de continuer Ă  se battre jusqu’à ce que les personnes en otages soient rapatriĂ©es et que la menace du Hamas soit Ă©cartĂ©e et c’est tout ce que nous ferons. La dĂ©cision du Conseil de sĂ©curitĂ© n’a pour nous aucune signification opĂ©rationnelle et, dans tous les cas, nous continuerons d’écouter nos amis et de faire ce qui est juste pour la sĂ©curitĂ© d’IsraĂ«l. »

« Dans le mĂȘme temps, il est important de rappeler que les relations privilĂ©giĂ©es entre IsraĂ«l et les Etats-Unis constituent un point d’ancrage pour la sĂ©curitĂ© et les relations extĂ©rieures d’IsraĂ«l, et que le dialogue direct avec l’administration amĂ©ricaine est un atout essentiel pour lequel il ne faut pas renoncer, mĂȘme si lorsqu’il y a des dĂ©fis et des diffĂ©rends. Il est bon que le ministre de la DĂ©fense soit dĂ©sormais aux États-Unis et qu’il discute des problĂšmes politiques et sĂ©curitaires actuels et de notre nĂ©cessitĂ© de continuer Ă  nous battre.»

Selon lui : « Non seulement il est normal que la dĂ©lĂ©gation voyage, mais le Premier ministre prĂ©fĂ©rerait bien de se rendre lui mĂȘme aux États-Unis et d’avoir un dialogue direct avec le prĂ©sident Biden et les hauts responsables de l’administration et c’est certainement vrai aujourd’hui, alors que le poids du soutien amĂ©ricain Ă  IsraĂ«l est si critique ».

 

Ministre de la SĂ©curitĂ© nationale Itamar Ben Gvir : « La dĂ©cision du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU prouve ce que nous savons depuis toujours : c’est une institution antisĂ©mite, avec un secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral antisĂ©mite, qui encourage le Hamas vers une victoire totale. Le choix du prĂ©sident Biden, en revanche, d’éviter d’opposer son veto Ă  la dĂ©cision des États-Unis prouve qu’ils ne placent pas la victoire d’IsraĂ«l et du monde libre sur le terrorisme au premier rang de leurs prioritĂ©s, mais plutĂŽt de leurs considĂ©rations politiques. C’est prĂ©cisĂ©ment aprĂšs cette dĂ©cision que nous devons accroĂźtre l’intensitĂ© de la guerre et continuer Ă  lutter de toutes nos forces, Ă  tout prix, pour vaincre le Hamas. »

Bezalel Smotrich : « La dĂ©cision amĂ©ricaine de ne pas imposer de veto au Conseil de sĂ©curitĂ© fait le jeu du Hamas et nuit aux efforts visant Ă  rapatrier les personnes enlevĂ©es et Ă  stabiliser la rĂ©gion en Ă©liminant les forces radicales et en renforçant les forces modĂ©rĂ©es. » L’État d’IsraĂ«l ne s’arrĂȘtera pas jusqu’à la destruction complĂšte du Hamas et le retour des personnes enlevĂ©es dans leurs foyers. »

« Notre relation avec les États Unis a toujours Ă©tĂ© celle d’un partenaire, mais non d’un État protecteur. Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’un gouvernement israĂ©lien est obligĂ© de prendre des dĂ©cisions contraires au gouvernement amĂ©ricain. C’est le cas de la dĂ©cision de crĂ©er l’État, cela a Ă©tĂ© le cas dans de nombreuses guerres israĂ©liennes, et c’est le cas aujourd’hui. Avec la dĂ©cision de continuer Ă  combattre les nazis de Daesh-Hamas jusqu’à la victoire complĂšte. »

« Je soutiens la dĂ©cision du Premier ministre et j’appelle tous les dirigeants israĂ©liens, en ce moment existentiel, Ă  s’élever au-dessus des considĂ©rations politiques Ă©troites et Ă  soutenir le gouvernement israĂ©lien et son leader jusqu’à la victoire. »

Zehava Galon s’en est pris au gouvernement : « Netanyahu avait affirmĂ© Ă  l’époque qu’il appartenait Ă  une « ligue diffĂ©rente » en se basant sur des photographies gĂ©nĂ©riques de lui lors de rencontres avec Poutine et Trump. D’une certaine maniĂšre, j’ai le sentiment que cette fois, il ne sera pas pressĂ© d’assumer la responsabilitĂ© de l’incident. Dans le passĂ©, ils auraient  donnĂ© cent jours de grĂące Ă  un nouveau gouvernement. Ce gouvernement a reçu de plus en plus de gentillesse, et chaque jour, il a prouvĂ© qu’il ne le mĂ©ritait pas. Vous avez Ă©chouĂ© .  »

Le dĂ©putĂ© Gilad Karib : « La dĂ©cision de Netanyahu d’annuler le dĂ©part de la dĂ©lĂ©gation vers Washington dĂ©montre une totale incompĂ©tence. Les ennemis d’IsraĂ«l se frottent les mains de plaisir face Ă  l’isolement international auquel l’État d’IsraĂ«l est poussĂ©, consĂ©quence directe de son comportement arrogant et irresponsable. »

Tzipi Livni affirme : « La meilleure chose pour le Hamas est une rupture entre IsraĂ«l et les États-Unis et c’est lĂ  que Netanyahu nous emmĂšne tous. »

 

L’ambassadeur d’IsraĂ«l auprĂšs de l’ONU, Gilad Erdan, a vivement critiquĂ© la dĂ©cision du Conseil de sĂ©curitĂ© : « La libĂ©ration des personnes enlevĂ©es devrait ĂȘtre la premiĂšre dans l’ordre des prioritĂ©s du Conseil. » Votre demande d’un cessez-le-feu sans le conditionner Ă  la libĂ©ration de nos personnes enlevĂ©es nuit aux efforts visant Ă  les libĂ©ration et donne au Hamas l’espoir d’arriver Ă  un cessez-le-feu sans libĂ©ration des otages. Tous les membres du conseil se seraient opposĂ©s Ă  cette proposition.

Le dĂ©putĂ© Dan Ilouz, membre de la commission des affaires Ă©trangĂšres et de la sĂ©curitĂ© : « Nous nous trouvons Ă  un moment dĂ©cisif de l’histoire des nations du monde. Un moment oĂč il est clair qui est bon et qui est mauvais. Il n’y a pas de juste milieu ici, tout comme il n’y a pas de juste milieu entre celui qui allume un incendie et les pompiers. Il n’y a pas beaucoup de moments comme ça dans la vie. Le 7 octobre, le Hamas a rĂ©vĂ©lĂ© son vrai visage. Et nous avons vu le mal absolu. Les soldats de Tsahal luttent contre ce mal avec une moralitĂ© exemplaire. Ceux qui se tiennent du cĂŽtĂ© du bien resteront dans les mĂ©moires pendant des gĂ©nĂ©rations comme une personne et une nation morale. Ceux qui ne le font pas resteront dans les mĂ©moires pour toujours. »

Il a poursuivi en affirmant : « Si le monde libre cesse de se tenir aux cĂŽtes d’IsraĂ«l dans cette guerre, il cessera tout simplement d’ĂȘtre libre. Il existe une situation dans laquelle il cessera Ă©galement d’ĂȘtre un monde. Nous, le peuple d’IsraĂ«l, continuons Ă  lutter contre le mal du Hamas et de ses partenaires jusqu’à la victoire complĂšte, mĂȘme si cela signifie rester propre ».

Le cabinet du Premier ministre a dĂ©clarĂ© : « Les États-Unis ont renoncĂ© Ă  leur position constante au Conseil de sĂ©curitĂ©, oĂč il y a seulement quelques jours a Ă©tĂ© signĂ© un cessez-le-feu pour la libĂ©ration des personnes enlevĂ©es ». Dans la rĂ©solution prĂ©cĂ©dente, la Chine et la Russie se sont opposĂ©es Ă  leur veto, en parti, parce qu’elles ont soutenu un cessez-le-feu sans la libĂ©ration des personnes Ă©levĂ©es. Dans la rĂ©solution actuelle, la Russie et la Chine l’ont soutenu, aux cĂŽtĂ©s de l’AlgĂ©rie et d’autres pays.

« Aujourd’hui, les États-Unis n’ont pas opposĂ© leur veto Ă  la nouvelle formulation appelant Ă  un cessez-le-feu sans condition de libĂ©ration des personnes Ă©loignĂ©es. C’est un retrait clair de la position constante des États Unis au Conseil de sĂ©curitĂ© depuis le dĂ©but de la guerre de libĂ©rer nos otages.  »

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Le Conseil de l’ONU, photo: UN WEBTV

« Netanyahu a dĂ©jĂ  fait savoir hier soir que si les États-Unis se retiraient de leur position de principe, il n’enverrait pas de dĂ©lĂ©gation israĂ©lienne aux États-Unis. À la lumiĂšre du changement de position amĂ©ricaine, le Premier ministre Netanyahu a dĂ©cidĂ© que la dĂ©lĂ©gation n’irait pas aux États-Unis. »

ParallĂšlement, l’ambassadrice amĂ©ricaine Linda Thomas Greenfeld tentait d’expliquer cette dĂ©cision : Pour obtenir un cessez-le-feu sur le terrain, il faut provoquer la libĂ©ration des otages et allĂ©ger les terribles souffrances humanitaires Ă  Gaza. Les Etats-Unis soutiennent pleinement ces objectifs, tels sont les principes qui sous-tendent la dĂ©cision amĂ©ricaine Ă  laquelle la Russie et la Chine ont opposĂ© leur veto la semaine derniĂšre. »

« Le soutien des États-Unis Ă  ces objectifs n’est pas seulement rhĂ©torique, mais il s’agit d’une action sur le terrain pour les mener Ă  bien, par le biais de la diplomatie. On se rapproche d’un accord pour un cessez-le-feu immĂ©diat avec la libĂ©ration des otages, mais pas encore. Nous saluons les actions visant Ă  modifier le texte, mais malheureusement le Hamas n’a pas encore reçu la condamnation nĂ©cessaire. »

« En consĂ©quence, nous ne pouvons pas voter en faveur de la dĂ©cision. Mais nous soutenons pleinement les objectifs de cette dĂ©cision non contraignante et soutenons l’appel clair selon lequel un cessez-le-feu, tout cessez-le-feu, doit ĂȘtre accompagner de la libĂ©ration de toutes les personnes enlevĂ©es. La meilleure façon de mettre fin au conflit est  la libĂ©ration des personnes enlevĂ©es. »

« Un cessez-le-feu et la libĂ©ration de toutes les personnes enlevĂ©es permettront d’apporter une aide humanitaire importante Ă  un moment oĂč la faim augmente et d ‘instaurer un cessez-le-feu plus long. »


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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