S’il n’y a pas de changement très significatif et surprenant, Tsahal se lancera bientôt dans une manœuvre terrestre qualifiée par les militaires d’« agressive », voire de « très agressive », comme il sied à ceux qui ont assassiné des enfants à Beri et la nature de la manœuvre ne sera certainement pas publiées dans les médias, mais la manœuvre sera effectuée en fonction des considérations opérationnelles, de l’effort d’évacuation de la population, de la pression humanitaire, de la nécessité d’épuiser l’opération depuis les airs et des considérations météorologiques. – Tsahal attend d’heure en heure.

L’armée israélienne parle, à juste titre, du fait qu’il n’est pas possible de mettre fin à cette guerre sans que la menace ne soit écartée, car c’est une guerre qui n’est rien de moins que notre existence et notre avenir ici dans l’État d’Israël, tout comme en 1948.

Si ces dernières années, l’armée israélienne a beaucoup débattu sur la question de la « victoire » et sur ce qu’est cette « victoire », après tout, l’armée parle désormais en termes absolus de la nécessité de mettre fin sans équivoque à la guerre à Gaza, ce qui impliquera des manœuvres au cœur des éléments dirigeants et opérationnels du Hamas à Gaza.

Quiconque a agressé un enfant et lui a tiré une balle dans la tête, affirme l’armée israélienne, ne pourra plus vivre au Moyen-Orient.

Comme nous le savons, Tsahal prépare des plans opérationnels à l’avance et, dans les scénarios les plus graves, elle n’est pas préparée à une entrée aussi vaste et agressive dans la bande de Gaza que celle qui se produirait dans la pratique. À la lumière de la situation, dès le début des événements, Tsahal a modifié ses plans opérationnels afin de les adapter à l’objectif présenté à Tsahal : éliminer la menace du sud et changer fondamentalement la réalité.

Comme on le sait, immédiatement après le début des combats, Tsahal a recruté 300 000 réservistes, dont certains se plaignent du manque d’équipement. Le sommet de l’armée est conscient qu’il y a des endroits où il y a effectivement un manque d’équipement et des lacunes. …, mais seuls ceux qui manœuvrent, et toutes les forces de réserve ne disposeront pas de moyens de vision nocturne.

Si après les opérations précédentes, les moyens de guerre utilisés par Tsahal, tels que les chars obsolètes, ont été sévèrement critiqués. Cette fois, l’armée souligne qu’il s’agit cette fois d’une guerre pour l’existence et que nous nous battons avec ce que nous avons – « même avec un bâton et un clou ».

Le sentiment au sommet de l’armée est que malgré ces disparités, l’armée israélienne est une armée forte et bien entraînée, et que la victoire dans la guerre ne se fera pas avec un char ou un avion – mais uniquement grâce à l’esprit combatif des soldats, combattants et commandants. Certains ont même déclaré ces derniers jours qu’ils étaient prêts à revenir avec un demi-bataillon, à condition que le résultat soit obtenu, car ce qui nous a été arrivé samedi dernier est impardonnable.