???? Liberman reproche au peuple juif de refuser la réalité : « Nous avons épuisé toutes les options, l’armée doit entrer à Gaza »

Le ministre de la Défense a déclaré que le Cabinet devait déclencher une opération militaire de grande envergure après qu’Israël n’ait pas réussi à trouver une solution diplomatique pour mettre fin à la violence dans l’enclave côtière.

Entre temps, les dirigeants du Hamas rencontrent des responsables des services de renseignements égyptiens pour discuter du cessez-le-feu avec Israël.

Mais pour le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, il est trop tard, il a déclaré qu’Israël avait épuisé tous les efforts diplomatiques pour parvenir à un accord avec le Hamas afin de mettre fin à des mois de violences le long de la frontière avec la bande de Gaza et que le moment était venu pour le cabinet de prendre une décision concernant une option militaire.

S’exprimant au début d’une réunion de la Commission des affaires étrangères et de la défense à la Knesset, Liberman affirme que «nous avons épuisé toutes les options. Pour le moment, il est temps de prendre des décisions.  »

«Ma position est très claire. nous devons donner un coup dur au Hamas et c’est le seul moyen de rétablir la situation telle qu’elle était avant et de ramener le niveau de violence à zéro, ou presque, ou au niveau atteint le 29 mars », a déclaré le président suite aux violentes manifestations de la Marche du Retour.

Le ministre de la Défense a déclaré qu’une telle décision ne pouvait être prise que par le cabinet, et pas seulement par lui-même ou par le premier ministre.

Il a ajouté qu’il « n’y a pas de protestation populaire. Ils arrivent en transport organisé et chaque bus recoit des milliers de shekels. Depuis le 30 mars, nous parlons de dizaines de millions que le Hamas a dépensé pour ce nouveau dispositif inventé, le recours à la violence, pour chaque personne tuée: 3 000 dollars, 500 dollars pour un blessé grave ou 200 dollars pour un blessé modéré.

Par conséquent, il n’y a pas de manifestation populaire ici, il s’agit d’une violence organisée, des affiches du Hamas tous les vendredis invitant les gens à entrer dans les bus, et ceux qui voyagent reçoivent généralement des incitations, et quelques centimes sont versés à ceux qui vont affronter les forces de Tsahal dans la clôture. Ils ont un nouvel outil, ils l’appellent la « Marche du retour », c’est en fait de la violence et ils contrôlent les flammes, ils ont leurs règles et ils jouent avec cette période menstruelle, en augmentant et en diminuant  »

Nous exploitons le même organisme de réglementation et j’essaie de créer un lien direct entre le niveau de violence et les avantages économiques ou les dommages causés à l’économie.  »

Liberman a souligné que « les habitants de Gaza, qui sont en fait les otages du Hamas, et qu’ils doivent comprendre qu’il existe un lien direct entre la violence et l’activité économique. » Il y a un calme et une tranquillité – le calme apporte des avantages économiques. La violence du Hamas et une berceuse que j’appelle Kerem Shalom et que nous utilisons simultanément.  » « Cela ne suffit pas, lorsque nous parlons de cet arrangement et que j’exprime mon opinion, je ne crois en aucune négociations avec le Hamas, cela ne fonctionne pas, cela n’a pas fonctionné dans le passé, cela ne fonctionnera pas dans le futur, nous le savons par notre histoire proche. »

En Judée-Samarie, c’était après l’opération «Bouclier défensif» et après «Tzuk Eitan», nous avons bénéficié de quatre années de silence, du 26.08.14 au 30.03.18. « Il n’y a pas d’autre choix », nous sommes conçus pour mener uniquement des opérations « sans choix », c’est-à-dire la différence entre la guerre des Six jours et la premiere guerre du Liban. Le plus dur, le plus lourd que nous puissions frapper contre le Hamas dans la bande de Gaza – n’aidera pas.  » « Nous sommes dans une situation où il n’y a pas d’autre choix, et le Hamas le rappelle une fois de plus, nous le disons comme toujours, et je l’ai dit des dizaines de fois, le peuple juif a un défaut génétique – nous ne voulons pas voir la vérité, nous ne voulons pas écouter la vérité »

Dans les années 1930, avant que Hitler ne prenne le pouvoir, les Juifs disaient: « Il ne le fera pas. Lorsqu’il arrivera au pouvoir, il comprendra qu’il existe un autre besoin. Dans les années 1970, avant l’arrivée de Khomeiny au pouvoir…ce fut pareil, ni les salaires ni le carburant ne nous aideront, ils n’arrêteront pas la violence à la barrière jusqu’à ce que le siège soit levé ».

Sans accord sur les prisonniers et les personnes disparues, et en prenant en compte que la clause centrale de leur alliance est la destruction de l’État d’Israël, sans arrêter la construction du terrorisme, c’est-à-dire la fabrication de roquettes et le creusement de tunnels, et sans arrêter l’incitation en Judée-Samarie, tout cela est en dehors de l’arrangement qui est actuellement proposé. Chaque Juif assassiné en Judée-Samarie, est salué par le Hamas qui accueille et réclame une continuation, c’est-à-dire que, dans le dispositif actuellement proposé, selon le modèle qatarien ou l’ONU, il est autorisé à inciter, à tuer les Juifs, à fabriquer des armes, nous devons annuler la clause principale, ils n’ont pas besoin de parvenir à un accord sur la question des prisonniers et des personnes disparues et nous leur fournirons toutes les informations nécessaires.

Par conséquent, ma position est très claire – je pense que nous avons atteint le point où nous devons prendre des décisions, nous avons épuisé toutes les options, nous avons donné à l’envoyé spécial des Nations Unies la possibilité de diriger les décisions dans notre pays, en Égypte, auprès du peuple qatari, …Nous devons tirer des conclusions claires et au-delà des conclusions de l’activité.  »

Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés