Le ministre iranien des Communications, Mohammad Jawad Azri Jahromi, accuse Israël de lancer une nouvelle phase du virus Stuxnet.
La semaine dernière, l’Iran a révélé un nouveau type de virus. Les sanctions sévères contre l’Iran ont commencé par une cyber-attaque contre certaines infrastructures iraniennes. Il a ajouté que l’attaque avait échoué pour le moment. Le ministre a annoncé que son gouvernement déposerait une plainte contre Israël auprès des instances internationales.
Today, Some of our communication infrastructures have been attacked by some sources in an illegal regime. It was such an EASY TO DEFEAT THEM! They showed to the Int'l community that their accusation against Iran for #CyberAttacks was just a ridiculous delusion. Remember Stuxnet.
Article aimé par nos lecteurs— Hamid Fatahi (@fatahi_ir) November 5, 2018
La semaine dernière, nous rapportions pour la première fois que le chef du réseau informatique, le général Jolam Reza Jalali, avait déclaré lors d’une cérémonie commémorant son organisation que l’Iran avait exposé et neutralisé une nouvelle version du virus informatique. Stuxnet avant d’infiltrer ses systèmes informatiques.
رژیمی که سابقهی آن در بکارگیری سلاح سایبری در پروندههایی چون استاکس نت مشخص است، اینبار تلاش داشت به زیرساختهای ارتباطی ایران صدمهای وارد کند، البته به لطف هوشیاری تیمهای فنی، دست خالی بازگشت. این اقدام خصمانه را از طریق مجامع بینالمللی پیگیری میکنیم. https://t.co/Gdn2LqN3Jw
— MJ Azari Jahromi (@azarijahromi) November 5, 2018
Jalali a ajouté que l’organisation qu’il dirige dévoile actuellement une nouvelle génération de virus informatique, ‘conçue pour pénétrer de manière passive dans les systèmes informatiques en Iran’, a déclaré Jalali. Le virus a gravement endommagé son programme nucléaire en 2010, en particulier le programme d’enrichissement de l’uranium par centrifugation.
#Iranian Minister of Information and Communications Technology Mohammad Azari Jahromi said #Iran will pursue the hostile act of #Israeli regime’s cyber-attack against country’s infrastructures through international circles pic.twitter.com/bOE19sCMA6
— Tasnim News Agency (@Tasnimnews_EN) November 5, 2018
Il a également estimé que, grâce au développement militaire et à la planification soigneuse de leur ‘ Stratégie de défense cohérente ‘, l’Iran n’est plus confronté à une menace militaire significative. Cependant, il a souligné que la cyberguerre et la guerre économique, menés principalement par les États-Unis et menés contre l’Iran, constituent un danger beaucoup plus grave.
L’Organisation de défense passive est chargée de surveiller et de contrecarrer les menaces qui pèsent sur l’infrastructure vitale de l’Iran et va réduire sa vulnérabilité aux menaces extérieures. En coordination entre l’établissement de sécurité militaire et des organismes civils et privés, il a souligné que son organisation assistait notamment le secteur militaire dans la construction de sites pour le lancement de missiles et d’avant-postes. Il a souligné la nécessité de consolider l’effort national de toutes les instances iraniennes ‘contre les complots des ennemis de l’Iran’.
Dans ce contexte, Jalali a mis l’accent sur la coopération avec Khatm Al-Nabaa, le bras de construction et d’infrastructure des Gardiens de la révolution, ainsi qu’avec le ministère iranien du Pétrole pour protéger l’infrastructure énergétique iranienne.
Dans ce contexte, le dirigeant iranien, dans un discours prononcé devant les dirigeants du cyber-réseau iranien, a appelé à un renforcement des efforts nationaux pour combattre ‘par la technologie et avec précision’ les tentatives de l’ennemi de pénétrer en Iran. Depuis sa création, l’Iran mène une lutte constante contre ce qu’il appelle ‘l’attaque culturelle contre la révolution islamique’, en violation constante des droits de l’homme, la détention de journalistes, de blogueurs et de militants de la société civile. Il s’agit d’une tentative de protection de la révolution islamique contre la diffusion de la culture occidentale par l’intermédiaire de l’industrie du divertissement, des médias et des réseaux sociaux dans lesquels elle considère le principal danger pour sa survie.