Le président sud-coréen Yoon Suk-yeo a décrété, ce mardi 3 décembre 2024, la loi martiale en accusant les partis d’opposition d’avoir pris en otage le processus parlementaire, lors d’un discours surprise diffusé en direct dans la soirée sur la chaîne de télévision YTN.
Cette décision a provoqué une onde de choc dans le pays qui n’a pas connu de loi martiale depuis 1980 et dont le régime est considéré comme démocratique. Le won coréen a fortement chuté par rapport au dollar américain dans son sillage.
L’entrée du parlement sud-coréen a été bloquée par l’armée après que le chef de l’opposition a déclaré que l’opposition tenterait d’annuler l’ordre de loi martiale.
Les Israéliens en Corée du Sud ont recu un message de l’ambassade depuis la mise en place d’un régime militaire d’urgence dans le pays :
« Il est encore trop tôt pour évaluer quelles seront les conséquences de cette décision. Nous vous recommandons pour l’instant et jusqu’à ce que les choses soient clarifiées de rester chez vous ou dans les lieux où vous séjournez et de suivre les mises à jour dans les médias. »
Le général de l’armée sud-coréenne Park An-soo a été nommé commandant de la loi martiale. Toutes les activités politiques sont désormais interdites et les médias sont soumis à une censure militaire en Corée du Sud. Les forces armées sud-coréennes patrouillent dans les rues de Séoul et la police a bloqué l’entrée du bâtiment du parlement sud-coréen. Des hélicoptères de l’armée sont vus en nombre dans le ciel de Séoul.