Le ministère qatari des Affaires étrangères convoquera demain à 13 heures une conférence de presse sur le thème des négociations de cessez-le-feu à Gaza. La chaîne qatarie Al-Arabi Al-Jadeed rapporte de sources égyptiennes que le Hamas a déjà accepté les termes de l’accord et que l’annonce sera faite lorsqu’Israël l’aura approuvé.
La chaîne saoudienne Al-Hadat a déjà annoncé le timing de l’annonce de l’accord et le début de la libération des otages. Selon ses sources, l’accord sera annoncé ce soir ou demain matin, et l’accord entrera en vigueur mercredi. Selon cette publication, le Hamas a reçu d’Israël une liste de prisonniers palestiniens à libérer ; cette liste inclut ceux condamnés à perpétuité, mais n’inclut pas Marwan Barghouti.
La publication saoudienne affirme également que le président élu américain Donald Trump envisage de se rendre en Israël pour saluer personnellement les otages libérés. Parmi eux se trouvent des citoyens américains. Il a été rapporté précédemment que Trump avait exercé une pression décisive sur Netanyahu, avertissant qu’il y aurait des « conséquences » si l’accord échouait non seulement pour le Hamas, mais aussi pour Israël.
Les sources israéliennes de Walla rapportent également que l’accord est sur le point d’être signé et qu’Israël cherche à le conclure « le plus rapidement possible », puisque les « conditions optimales » pour cela sont désormais apparues.
Les premiers détails sont également publiés : lors de la première étape « humanitaire », 33 otages seront rentrés chez eux pendant les 42 jours de cessez-le-feu – Israël estime que la plupart d’entre eux sont en vie.
Hadashot 12 rapporte que Netanyahu continue de persuader Ben-Gvir de ne pas quitter la coalition après avoir signé l’accord. Bien que Smotrich ait condamné l’accord comme une « catastrophe pour la sécurité nationale », l’entourage de Netanyahu estime qu’il ne quittera pas la coalition.
Le State Camp et Yesh Atid ont promis de soutenir tout accord sur la libération des otages. Les factions ultra-orthodoxes de la coalition au pouvoir ont fait de même. Il n’y a pas d’unité au sein du Likoud : plusieurs députés du parti au pouvoir ont signé une pétition adressée à Netanyahu l’appelant à abandonner l’accord.
Pour rappel, la source vient des médias arabes.