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Les audiences se sont ouvertes à la Cour internationale de Justice aux Pays-Bas, dans le cadre de la plainte de l’Afrique du Sud contre l’État d’Israël pour une allégation de génocide par Israël contre les Palestiniens dans les combats à Gaza. • Les 15 juges du monde entier seront rejoints par le juge Aharon Barak et un juge sud-africain • Le ministre de la Justice d’Afrique du Sud, Ronald Lamula : « La violence et la destruction en Palestine n’ont pas commencé le 7 octobre, ils ont connu la violence au cours des 76 dernières années ; Gaza est toujours considérée comme sous occupation selon le droit international »
Quels sont les pouvoirs des arrêts de la Cour de justice et sont-ils contraignants pour Israël et que se passera-t-il si vous violez l’arrêt ?
Les décisions et jugements du tribunal sont contraignants pour les États membres de l’ONU et les pays signataires des conventions de l’ONU, car ils acceptent également le jugement du tribunal concernant le respect de la convention par l’État signataire.
Quant à Israël, proche de la déclaration d’indépendance, Israël fut l’un des premiers pays à signer la Convention sur le génocide entrée en vigueur en 1951. Désobéir aux jugements peut entraîner des sanctions contre Israël, telles qu’un embargo sur les armes et des restrictions sur le commerce avec Israël, ainsi que des dommages au crédit diplomatique d’Israël et à la confiance que les pays acquièrent en signant des accords avec Israël.
Selon les médias arabes qui occultent completement le 7 octobre et la raison de cette guerre :
تغطية صحفية: لأول مرة بالتاريخ.. الاحــتـلال يمثل أمام محكمة العدل الدولية؛ بعد دعوى تقدمت بها جنوب إفريقيا بسبب تورط الاحــتـلال بجرائم إبادة جماعية ضد الشعب الفلسطيني في قطاع غزة. pic.twitter.com/mxtGtm5WO2
— شبكة قدس الإخبارية (@qudsn) January 11, 2024
Les discussions se tiendront pendant deux jours seulement, jeudi et vendredi cette semaine. La composition permanente du tribunal compte 15 juges, le pays défendeur et le pays demandeur ayant le droit d’ajouter à la composition un juge supplémentaire de leur choix. Israël, comme nous le savons, a élu l’ancien président de la Cour suprême, Aharon Barak.
Mises à jour en cours
12h29: – Le grand rabbin d’Afrique du Sud, Warren Goldstein, est furieux contre le gouvernement local qui s’est opposé à Israël et mène la démarche devant le tribunal de La Haye : « Ce gouvernement est du mauvais côté de l’histoire ». Dans une interview accordée à Ynet, il décrit la situation complexe de la communauté juive du pays et explique pourquoi il a annulé la prière pour la paix du gouvernement en Afrique du Sud lors des prières de Shabbat dans les synagogues.
12h12 : L’accusation sud-africaine a commencé à présenter des preuves, entre autres choses, des vidéos de chants de moral des combattants à Gaza et des vidéos de maisons explosées à Gaza filmées par des combattants.
11h50 : Dr Adila Hassim, procureur au nom de l’Afrique du Sud : « Les Palestiniens de Gaza sont tués par les armes et les bombes israéliennes aériennes, terrestres et maritimes. Ils courent également un risque immédiat de mourir de faim et de maladie, en raison de la destruction des villes palestiniennes, de l’aide limitée et de l’impossibilité d’aider compte tenu des bombardements. Cela rend la vie impossible. »
Selon elle, « le deuxième acte de génocide est une grave blessure physique ou mentale infligée par Israël aux Palestiniens de Gaza, en violation de l’article 2B. Il a laissé des milliers de Palestiniens handicapés, dont des femmes et des enfants ».
11h43 : L’Afrique du Sud affirme qu’« Israël a délibérément imposé à Gaza des conditions dans lesquelles la vie ne peut être maintenue et sont destinées à provoquer leur destruction ».
11h40 : Le représentant de l’Afrique du Sud : « Israël tue volontairement des civils et des bébés à Gaza.
11h37 : Le ministre de la Justice d’Afrique du Sud, Ronald Lamola : « La violence et la destruction en Palestine n’ont pas commencé le 7 octobre, ils ont connu la violence au cours des 76 dernières années. Dans la bande de Gaza depuis 2004, Israël exerce un contrôle sur les passages terrestres, infrastructures civiles, entrée et sortie de Gaza Ce qui est absolument interdits, alors qu’Israël exploite les seuls points d’entrée.
« Gaza est toujours considérée comme sous occupation au regard du droit international. L’Afrique du Sud condamne unilatéralement les attaques du Hamas contre des civils et la prise d’otages du 7 octobre 2023. Cependant, aucune attaque plus grave ne peut justifier des violations de la Convention, que ce soit en droit ou pas. Israël a traversé cette frontière et a violé le traité. C’est pourquoi l’Afrique du Sud intente cette action en justice.
11h22 : La marche des familles des personnes kidnappées a été arrêtée après que des palestiniens ont violé les accords avec la police et n’ont pas évacué les portes du palais de justice. La marche des personnes enlevées attend les instructions de la police s’il est possible de continuer la marche vers le tribunal
11h07 : Les juges du tribunal entrent dans le tribunal de La Haye.
Les juges entrent au tribunal de La Haye// Netael Bandel
11h02 : A ces minutes, les personnes présentes dans la salle d’audience attendent l’entrée des juges.
10h58 : Au premier rang de l’équipe de défense israélienne : Dr Tal Becker, Professeur Malcolm Shaw, Dr Gil-ed Noam, Dr Galit Rajoan, Dr Omri Sander, Dr Christopher Steiker, D. Tamar Kaplan – Turgeman, ambassadeur Modi Ephraim.
Assis au deuxième rang : Prof. Eyal Benvanishti, Adv.
10h50 : La marche des partisans d’Israël accompagnée des familles des personnes enlevées part vers le tribunal.
Les partisans d’Israël ont défilé vers le tribunal, accompagnés des familles des personnes enlevées// Netael Bandel
10h19 : Manifestation pro-palestinienne devant le Tribunal de La Haye.
Une manifestation pro-palestinienne devant le Tribunal de La Haye// Netael Bandel
9h48 : Quelques minutes avant l’ouverture de l’audience, une manifestation propalestiniennes a lieu à l’entrée du palais de justice, accompagnée tout autour par les forces de police néerlandaises.
