Selon le rapport, les sources ont déclaré qu’elles savaient que l’Iran tentait d’utiliser un « nouveau couloir de contrebande » à travers Beyrouth après un échec à Damas, et qu’en même temps à Jérusalem, elles surveillaient la tentative de Téhéran de faire passer des armes par des vols civils, à bord d’avions iraniens vers l’aéroport de Beyrouth. Les sources ont confirmé que les frappes aériennes continues sur la Syrie ces dernières années ont prouvé leur valeur et ont contrecarré la plupart des opérations de contrebande d’armes iraniennes vers ses milices en Syrie et vers le Hezbollah au Liban.
« On s’attendait à ce que l’Iran cherche d’autres moyens, mais Israël ne tolérera pas le transfert d’armes iraniennes via l’aéroport de Beyrouth », ont déclaré les sources et affirmé qu’Israël avait envoyé un message par l’intermédiaire d’un tiers selon lequel il mènerait d’importantes frappes militaires contre l’aéroport au cas où des armes, des munitions ou du matériel militaire lui parviendraient.
Hier, il a été rapporté que le secrétaire général de l’organisation terroriste Hezbollah, Hassan Nasrallah, a effectué une visite surprise à Damas il y a deux semaines, avec le président syrien Bashar Assad, directement entre Téhéran et Beyrouth.
Selon des informations Ă©trangères, en octobre, IsraĂ«l a frappĂ© des entrepĂ´ts utilisĂ©s pour stocker et transfĂ©rer des « matĂ©riels sensibles » de l’Iran au Liban. Selon les rapports, les entrepĂ´ts sont utilisĂ©s par l’unitĂ© numĂ©ro 4400 qui est responsable du transfert d’armes Ă l’organisation terroriste du Hezbollah. Lors de l’attaque, du matĂ©riel logistique militaire utilisĂ© pour assembler des drones de fabrication iranienne a Ă©tĂ© dĂ©truit dans la zone de l’aĂ©roport militaire d’Al-Dimas, dans l’ouest de Damas.Â
En janvier 2022, le Centre syrien pour les droits de l’homme a signalé que des cargaisons d’armes, de munitions et de pièces pour la production de drones étaient arrivées à l’aéroport militaire de Damas, qui est presque entièrement sous le contrôle de l’Iran et de ses milices, menées dans la zone pour la construction d’abris, et en outre, des zones à l’intérieur et autour de l’aéroport ont été bloquées pour stocker des armes stratégiques que l’Iran a déplacées vers la zone proche de la frontière syro-libanaise.
Le mois dernier, le journal amĂ©ricain « Wall Street Journal » rapportait qu’IsraĂ«l Ă©tait Ă l’origine d’une attaque Ă la frontière irako-syrienne , qui visait un convoi de vĂ©hicules. Selon le rapport, dix personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es dans l’attaque, dont un nombre indĂ©terminĂ© d’Iraniens et de miliciens irakiens. Il a Ă©galement Ă©tĂ© rapportĂ© que l’attaque a Ă©tĂ© menĂ©e Ă al-Bukhmal, une ville syrienne situĂ©e près de la frontière avec l’Irak, et souvent utilisĂ©e comme point de transfert par les milices associĂ©es aux Gardiens de la rĂ©volution de la RĂ©publique islamique.Â
L’attaque à la frontière irako-syrienne. Photo : Réseaux arabes
Sabreen News, qui est affilié à l’armée iranienne des « Gardiens de la révolution », a rapporté que les cibles étaient des pétroliers voyageant d’Iran vers le Liban. Un responsable militaire américain a nié plus tôt que les États-Unis étaient impliqués dans l’attaque.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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