Une enquête menée par un comité de l’ONU accuse les forces de sécurité israéliennes d’avoir commis des « crimes de guerre » lors du meurtre de 189 Palestiniens lors des affrontements à la frontière de Gaza l’année dernière, affirmant que les Palestiniens à la frontière ne constituaient pas une menace immédiate pour les forces israéliennes et que ces affaires devraient être renvoyées devant la Cour pénale internationale.
Les « enquêteurs » soulignent que des snipers ont visé des civils, dont des enfants.
«Les soldats israéliens ont commis des violations du droit international humanitaire et des droits humains. Certaines de ces violations peuvent constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité et doivent immédiatement faire l’objet d’une enquête par Israël», a déclaré le président de la Commission, Santiago Canton.
Le ministre des Affaires étrangères par intérim, Yisrael Katz, a rejeté les affirmations de la commission d’enquête des Nations unies sur l’assassinat de manifestants à la frontière de Gaza, affirmant: « Le théâtre de l’absurde du Conseil des droits de l’homme a produit un autre rapport hostile, faux et biaisé contre l’État d’Israël. »
Le ministre a ajouté : » Israël ne peut être privé du droit de légitime défense et du devoir de protéger ses résidents et ses frontières contre de violentes attaques. Celui qui pousse les habitants de Gaza aux barrières est le Hamas, dont l’objectif déclaré est la destruction d’Israël. »