Dans la nuit de jeudi à vendredi, Tsahal, le Shin Bet et l’unité d’élite Yamam ont démantelé à Ramallah une cellule terroriste palestinienne lourdement armée, soupçonnée d’avoir tenté de tirer une roquette depuis le village de Na’ama la semaine dernière.
Les forces israéliennes ont encerclé le bâtiment où se cachaient trois suspects, qui se sont rendus après un échange de tirs. Sur place, les soldats ont découvert des dizaines de roquettes prêtes au tir, des explosifs, des charges artisanales, ainsi qu’un tour mécanique destiné à la fabrication de roquettes. Tout ce matériel a été détruit, et les suspects transférés au Shin Bet pour interrogatoire.
Une évolution alarmante
Le journaliste Amit Segal a qualifié l’affaire de « développement extrêmement grave », soulignant que certaines roquettes saisies étaient déjà prêtes à frapper des localités situées en dehors de la Judée-Samarie.
Vives réactions politiques
- Itamar Ben Gvir : « L’Autorité palestinienne est un organisme terroriste qui prépare un nouveau 7 octobre en Judée-Samarie. Si nous ne la démantelons pas, il sera trop tard, comme à Gaza. »
- Gideon Saar : « C’est une preuve supplémentaire du danger colossal qu’impliquerait un État palestinien. Sans contrôle sécuritaire total, tout Israël sera menacé. »
- Bezalel Smotrich : « Macron donne de l’espoir au terrorisme, nous devons le déraciner. L’annexion et l’effondrement de l’Autorité palestinienne sont la seule voie pour empêcher un État palestinien. »
- Naftali Bennett : « La règle est simple : tout territoire remis aux Palestiniens devient une base terroriste. Il faut empêcher la création d’un État palestinien et garantir la liberté d’action de Tsahal partout. »
Tensions internes autour des prisonniers
Parallèlement, un bras de fer s’est engagé au sein du gouvernement sur la question des visites du CICR auprès des prisonniers du Hamas. Le Premier ministre Netanyahu a rappelé que tant que les otages israéliens n’ont pas accès à de telles visites, il est hors de question d’autoriser ce privilège aux terroristes. Ben Gvir a dénoncé une « honte » d’avoir même envisagé une telle mesure.
Une menace élargie contre Israël
Selon les informations communiquées, certaines des roquettes retrouvées étaient déjà calibrées pour viser des localités hors de Judée-Samarie. Autrement dit, ce n’est plus seulement les implantations ou les zones frontalières qui sont concernées, mais bien l’ensemble du territoire israélien. Cette évolution stratégique de l’arsenal terroriste place la lutte contre le terrorisme palestinien dans une nouvelle dimension.
Un choix clair pour Israël
Le constat est clair : ce qui se joue aujourd’hui en Judée-Samarie est un copier-coller des années précédant le 7 octobre à Gaza. Une tolérance vis-à -vis des infrastructures terroristes ne mène qu’à une catastrophe. Les débats politiques internes montrent une fracture profonde, mais aussi une prise de conscience : Israël ne peut se permettre ni de répéter les erreurs du passé, ni de céder à la pression internationale pour un État palestinien qui se transformerait immanquablement en base avancée de roquettes et d’attentats.
Le démantèlement de cette cellule terroriste à Ramallah est une victoire opérationnelle, mais c’est surtout un signal d’alarme : la menace grandit, et seule une fermeté totale – militaire et politique – pourra l’arrêter.
👉 Cette découverte de Ramallah confirme que la menace terroriste n’est plus limitée à Gaza. Judée-Samarie risque de se transformer en nouveau front de roquettes, à moins d’une fermeté militaire et politique totale.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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