Les militants de gauche du « Bloc contre l’occupation » tentent de rejoindre le mouvement général de protestation contre la réforme, mais les « sionistes » luttant contre la réforme se heurtent à l’hostilité de slogans « étrangers ». Aujourd’hui, une rixe a éclaté rue Kaplan entre les réservistes du groupe « Frères d’armes » et des manifestants « de gauche ».

« Le Bloc Contre l’Occupation a été attaqué et ils ne nous ont pas laissés, nous les militants de l’Omdim Beyahad, Shovrim Shtika et d’autres organisations, déployer une grande affiche contre la terreur des colonies et les pogroms qui ont eu lieu la semaine dernière. Si c’est à ça que ressemble votre démocratie, vous feriez mieux de perdre. Nous luttons pour la démocratie pour tous », a tweeté Alon Lee-Green, chef du groupe Omdim Beyahad.

La gauche essaie de convaincre ses concitoyens :  » la dégradation des institutions démocratiques en Israël n’est pas seulement la conséquence d’un malheureux concours de circonstances , mais une conséquence naturelle et inévitable conséquence du régime d’occupation militaire des territoires palestiniens ».

Ajoutant que  » Les méthodes dictatoriales de gouvernement, la violence et la suppression systématique des droits de l’homme se sont inévitablement répandues derrière la Ligne verte dans tout Israël  »

Les manifestations anti-réforme deviennent carrément « anti -israélienne et se radicalise dangereusement.

Cette scission dans le camp de l’opposition est la principale preuve que les raisons de ces manifestations en sont pas au nom de la démocratie mais contre un gouvernement de droite dirigé par Netanyahu.