Les médias français et israéliens donnent des détails différents concernant la découverte d’explosifs dans Paris sous des véhicules, aujourd’hui. Selon les médias français, des explosifs ont été trouvés sous un seul camion de la société Lafarge sans parler de ses liens avec la Syrie. Mais selon Ynet, le média israélien, les explosif ont été découvert sous six camions, et le média Ynet a révélé le lien indirect de Lafarge avec l’organisation terroriste de Daesh.
En effet, selon Ynet, des réservoirs de carburant et des détonateurs ont été retrouvés sous six camions d’une société de ciment Lafarge soupçonnée d’avoir des liens avec Daesh.
L’ entreprise a été soupçonnée d’avoir établi des liens commerciaux avec des terroristes appartenant à Daesh en Syrie. Une source policière à Paris a déclaré jeudi que six réservoirs de carburant ont été trouvés aujourd’hui sous les camions sur le site de la cimenterie franco-suisse Lafarge dans le nord-est de Paris.
La police à Paris a ouvert une enquête criminelle, mais pour le moment, l’affaire n’a pas été transférée aux autorités impliquées dans les enquêtes liées au terrorisme. Des démineurs ont été appelés sur le site pour déminer les réservoirs d’essence et les explosifs.
Samedi dernier, les enquêteurs de l’unité de lutte contre le terrorisme ont découvert plusieurs conteneurs de gaz et un téléphone portable à l’ouest de Paris qui étaient censés être utilisés pour faire exploser les explosifs dans le 16ème arrondissement de Paris. Les chercheurs pensent qu’il n’y a pas de lien entre les deux événements.
En septembre de l’année dernière, cinq réservoirs de gaz ont été trouvés dans une voiture près de la cathédrale Notre-Dame, dans le centre de Paris. Plusieurs femmes ont été arrêtées et accusées de recevoir des instructions de Daesh pour mener une attaque dans la capitale française.
Depuis le début de 2015, 241 personnes ont été tuées en France dans des attaques terroristes par le Jihad islamique. La société de ciment Lafarge est sous enquête actuellement suite à des allégations selon lesquelles elle aurait financée indirectement Daesh et d’autres organisations terroristes en Syrie pour empêcher la fermeture de son usine située dans une zone de combat.
Cette année, la société a admis qu’elle avait fait des actions «inacceptables» pour continuer l’exploitation d’une usine de ciment dans le nord de la Syrie en 2014-2013, après que la plupart des entreprises françaises aient quitté le pays. Cette usine a été fermée depuis.