Comme chaque semaine depuis mai de cette année, les forces de la division de Gaza sous le commandement du général Eliezer Toledano arriveront à la clôture en bordure de Gaza, renforcées par des unités spéciales d’observation et de missions de sécurité, et opéreront selon la procédure habituelle.

La majeure partie de la procédure a été dictée par la réflexion et la créativité du commandant de division, le brigadier-général Yehuda Fuchs, qui avait pour objectif de retirer les manifestants de la barrière, de prévenir les dommages matériels et les infrastructures, de prévenir les infiltrations et, dans le cas le plus grave, d’empêcher l’enlèvement d’un soldat ou l’infiltration terroriste dans la communauté. Les événements qui se sont déroulés jusqu’à présent au cours du dernier mois, en particulier ceux qui n’ont pas encore été publiés, indiquent que si le Hamas veut enlever un soldat, il peut le faire.

L’incident, survenu il y a plusieurs semaines, au cours duquel des dizaines de Palestiniens ont franchi la barrière et pris d’assaut un poste militaire qui était actif, a montré que la possibilité par rapport à une tentative d’enlèvement était très courte. Il s’agit simplement de profiter des opportunités. Comment cela n’est-il pas arrivé? Ils ont pris d’assaut une position occupée par des combattants de l’unité d’élite qui, par froid glacial, ont choisi de ne pas arroser la foule de balles, mais de tirer de manière sélective jusqu’à ce qu’ils s’approchent d’eux.

Selon des estimations des dernières 24 heures des échelons de terrain de la bande de Gaza, des réseaux sociaux palestiniens et des pneus accumulés aujourd’hui du côté palestinien, il n’y a pas de changement radical dans le niveau de violence des manifestants palestiniens, en dépit du discours des médias sur les avancées vers un calme et des négociations entre Israël et le Hamas.

Au cours des dernières semaines, les organisations terroristes dans la bande de Gaza ont diffusé de fausses informations sur les derniers contacts de l’accord afin de se mêler à la population israélienne. En revanche, les commandants essaient de maintenir le niveau de vigilance des combattants face aux scénarios extrêmes. Ce n’est pas pour rien que les FDI ont placé les combattants de l’unité d’élite sur la première ligne de contact.

La scission de la personnalité du Hamas
Cependant, des progrès significatifs ont été enregistrés dans les négociations. Le président égyptien Abd al-Fatah al-Sisi doit rencontrer aujourd’hui le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans le cadre des efforts visant à calmer l’arène méridionale et à la mettre en action. Par conséquent, dans le cadre de ce processus, il souhaiterait résoudre au moins temporairement les problèmes de la bande de Gaza, mais de nombreuses mines sont en route et le président de l’Autorité palestinienne, qui menace matin et soir d’imposer des sanctions au Hamas, n’en est qu’une.

Sur le chemin, les Égyptiens doivent, bien sûr, passer devant le Hamas: un mouvement qui souffre maintenant d’une double personnalité. Yehya Sinwar, le personnage qui connaît le mieux Israël dans la bande de Gaza, a acquis un pouvoir qui surpasse Ismail Haniyeh. Au Liban, le député de Haniyeh, Salah al-‘Auri, haut responsable de l’organisation, est soutenu par le Hezbollah et l’Iran. Il est de plus en plus puissant pour pouvoir être considéré comme le chef du bureau politique. Khaled Mash’al est également défini comme un acteur important dans l’organisation, qui n’a pas dit son dernier mot. Tout le monde n’a pas le même poids dans l’organisation, et ils ne sont pas d’accord sur tout – mais l’un des éléments qui les unissent est la réticence vis à vis du cabinet de sécurité politique israélien .

Et par conséquent, ils promeuvent des manifestations d’un côté et de l’autre en simulant un canal de dialogue pour un arrangement. Selon leur demande, la cause de leurs désaccord est le retour des civils israéliens détenus par le Hamas et des corps de soldats de Tsahal dans l’accord du cessez-le-feu. En effet, la liste des réalisations souhaitées qu’ils ont présentées à l’Egypte comprend bien plus l’approbation du transfert d’argent du Qatar à Gaza pour financer les salaires de dizaines de milliers de fonctionnaires. L’expansion des zones de pêche au large de la bande de Gaza et, surtout, un élément susceptible de donner de l’espoir aux rues palestiniennes de Gaza. Après l’accord d’Israël, les parties doivent recevoir l’appui d’Abou Mazen, qui peut à tout moment mélanger les cartes et imposer de nouvelles sanctions qui ébranleront Gaza et les pousseront à se battre contre Israël.

Mais il faut tenir compte de deux grands obstacles: le Jihad islamique et l’opinion publique palestinienne dans la bande de Gaza. La direction du Hamas à Gaza sait qu’elle doit revenir avec des réalisations qui calmeront la rue sans exclure le Jihad islamique, qui vient de remplacer une direction iranienne et a tiré des roquettes et des obus de mortier sur Israël, et plus particulièrement la rue palestinienne à Gaza, qui a provoqué les manifestations sur la clôture. Le mouvement du Hamas a protesté contre la situation économique et les dirigeants de l’organisation qui contrôlent la cruauté dans la bande de Gaza l’ont dirigé contre Israël et le président de l’Autorité palestinienne.

Ces dernières semaines, le Hamas a protesté contre la situation économique dans la bande de Gaza et s’est également déroulé devant le siège de l’organisation, appelant à se venger du meurtre des trois jeunes à la frontière de la bande de Gaza par un avion des FDI plus tôt cette semaine.

Jusqu’à l’accord sur un cessez le feu à long terme, qui est encore loin, les commandants des régiments et des brigades de la division de Tsahal devront rappeler à tous les combattants que tout peut se retourner en un instant et passer de la manifestation à un événement entraînant les FDI sur le territoire palestinien…

 

1 COMMENTAIRE

  1. bon j’espère que vous avez bien potasser vos cours de paracha, qui vous explique qu’il faut tuer nos frères palestiniens comme l’enseigne la Torah.