Une fille de 17 ans d’une famille ultra-orthodoxe qui a quitté son domicile parental et sa communauté religieuse a été retrouvée morte vendredi dans une maison du quartier arabe de Beit Zafaf à Jérusalem. La cause de la mort est une overdose de drogues dures.

Le propriétaire arabe de la maison a été arrêté. La police soupçonne que c’est lui qui a «pompé» la jeune fille avec de la cocaïne et de la méthamphétamine. Le détenu est accusé d’avoir impliqué un mineur dans la consommation de drogue et d’homicide involontaire. Le tribunal a prolongé l’arrestation du suspect jusqu’au 28 octobre.

Le suspect affirme que la veille seulement de sa rencontre avec la jeune fille à Tel Aviv, ils sont rentrés ensemble à Jérusalem et ont consommé de la drogue ensemble. Dans la matinée, il a pris une nouvelle dose et, à son retour, il a trouvé la jeune fille morte.

Selon les médias, elle « était en train de passer à un style de vie laïque ». Le destin de ces adolescents est souvent tragique. Les familles et les camarades rompent les liens avec eux, les communautés sont ostracisées et les diplômés des écoles religieuses ne disposent pas de compétences de vie indépendantes dans la société israélienne. Il n’y a pas de travail social public ciblé auprès d’adolescents ayant quitté des communautés religieuses.

Mais cela ne reste pas non plus la cause d’une telle tragédie, celle de choisir un partenaire au sein de la communauté Arabe entraîne souvent des drames comme ce dernier, et il faut parfois faire appel à l’armée pour sauver les jeunes filles juives de ces villages arabes où la protection des femmes est complément absente.

La jeune fille avait été prévenue de ne pas rencontrer cet arabe par l’organisation contre l’assimilation Leava, mais elle n’a pas écouté malheureusement.