Les forces de renseignement et d’artillerie ont été transférées à la frontière libanaise pour dissuader le Hezbollah et pour se préparer à la possibilité de combats prolongés. De nouvelles révélations sur l’attaque sur le mont Dov montrent que les terroristes ont marché sur des centaines de mètres en Israel. Cependant, les responsables de la sécurité précisent que « les soldats n’étaient pas en danger de mort ».

Entre temps, l’armée israélienne va augmenter ses forces dans le secteur nord à grande échelle, une situation qui ne s’est pas vue depuis la Seconde Guerre du Liban. Les FDI ont envoyé des troupes à la frontière libanaise, y compris pour la collecte de renseignements et l’artillerie, pour dissuader le Hezbollah de mener une autre attaque.

Le niveau de vigilance et la puissance des forces de Tsahal se sont accrus non seulement pour se préparer à des tirs à grande échelle sur des cibles du Hezbollah, mais aussi pour se préparer à la possibilité d’une période prolongée de combat avec l’organisation. Les unités militaires en Galilée ont été formés pour détecter les incidents le long de la frontière dans le sud du Liban et pour se préparer à la possibilité d’une escalade qui nécessiterait une attaque généralisée de Tsahal.

De plus, on sait qu’une escouade du Hezbollah qui s’est infiltrée en territoire israélien dans la région de Har Dov portait des munitions et des armes lourdes. Au moins trois terroristes du Hezbollah ont escaladé une falaise abrupte à une hauteur de 400 mètres et sont arrivés épuisés près des avant-postes, franchissant la frontière et rentrant profondément en territoire israélien.

Tout au long de la marche des membres du Hezbollah près de la frontière et de l’infiltration en territoire israélien, ils étaient sous le contrôle et la surveillance total des forces d’observation de Tsahal.

Les responsables de la sécurité ont clairement indiqué hier qu’à aucun moment il n’y avait de danger pour la vie des forces de Tsahal. « Aucun canon ennemi n’a visé un soldat », ont-ils déclaré dans la région du Mont Dov et ses environs.

Le commandant du bataillon Shaham de la brigade Nahal, le lieutenant-colonel Ido Ben Anat, qui est stationné au mont Dov et commandait les forces combattantes, a contrôlé l’incident avec l’aide de l’unité de Galilée.

Bien que Tsahal ait surpris les combattants du Hezbollah sur le terrain, aucun tirs n’a été effectué de leur part.

On estime également que la cellule a été envoyée pour mener une attaque parce que l’organisation terroriste est sous pression de l’intérieur et de la part de l’Iran. Cependant, afin de ne pas entraîner la région dans une escalade, le Hezbollah a choisi d’agir à très courte distance et en prenant peu de risque.

Les commandants du bataillon Shaham ont été félicités pour leur performance lors de l’incident de sécurité, car le chef d’état-major a jugé bon de contenir l’incident, afin de permettre de se concentrer sur la Syrie et l’Iran, qui sont des priorités de Tsahal pendant cette période. Ces derniers mois, l’armée de l’air israélienne a empeché le transfert de cargaisons d’armes qui étaient censées atteindre le Hezbollah au sud du Liban.

Le général de brigade Shlomi Binder, est arrivé aux avant-postes du mont Dov et a rencontré les commandants et les a félicités pour leur performance. Il a ensuite fait un tour pour voir le site de l’attaque. Des sources de l’état-major ont souligné que le général de brigade Binder avait pleinement mis en œuvre la politique du chef d’état-major et exécuté le plan conformément aux attentes. En outre, des officiers supérieurs ont noté qu’au cours de l’année écoulée, le commandant de la formation Galilée avait dispensé une formation précisément pour de tels scénarios.

La seule interrogation est celle ci concernant la plupart des médias qui annoncent le risque d’une nouvelle escalade : si la cellule terroriste du Hezbollah n’a pas donné immédiatement de réponse aux tirs de Tsahal pour éviter un conflit tout en montrant « son lien » à l’Iran, pourquoi s’attendre à de nouvelles attaques ?