Le fait d’être soldat ne vous autorise pas à divulguer à vos proches ou autres des informations confidentielles lié à l’armée ou autre. Beaucoup cherchent à devenir le premier à publier des informations qui en fait ne seront jamais mises en ligne par les médias professionnels car elles ne sont pas autorisées à être publiées pour la seule raison : la sécurité du pays, la sécurité des soldats et la sécurité des civils.

Mais malheureusement, celui qui publiera le plus vite des infos est devenu virale sur les réseaux sociaux et aujourd’hui la police israélienne et le Shin Bet regardent à la loupe ces personnes irresponsables mettant en danger le pays et entrainant derrière eux d’autres personnes naïves à publier ce qui ne le devrait pas.

C’est ce qui s’est passé au mois de mai : L’enquête a débuté il y a plusieurs semaines à la suite de publications sur les réseaux sociaux, comme l’a révélé le GSS (Shin Bet), d’où découlaient des soupçons de diffusion d’informations sensibles.

Suite à une enquête conjointe de la police israélienne, de Tsahal et du GSS, le département cyber du bureau du procureur de l’État a déposé des actes d’accusation contre un réserviste et un mineur dans l’affaire de possession, collecte, livraison et publication d’informations top secrètes. L’affaire a été autorisée aujourd’hui (lundi) pour une publication limitée.

L’enquête a débuté il y a plusieurs semaines à la suite de publications sur les réseaux sociaux, comme l’a révélé le GSS, d’où des soupçons de publication d’informations top secrètes. L’enquête conjointe a été menée ces dernières semaines par la police israélienne, Yahaval Lahav 433, l’Unité centrale des enquêtes spéciales (IMM) de la police militaire chargée des enquêtes et le Service général de sécurité, accompagnés du Département de la sécurité de l’information de Tsahal et d’autres responsables de la sécurité.

L’enquête a enquêté sur un certain nombre de personnes impliquées, militaires et civils, dont un mineur (sur le point d’atteindre l’âge adulte), soupçonnés d’atteintes à la sécurité, dont l’essentiel est la publication d’informations top secrètes. Le 24.5.2022, des suspects dans la commission des infractions ont été arrêtés, et aujourd’hui trois d’entre eux sont détenus, deux civils (l’un majeur et l’autre mineur) et un militaire en service obligatoire.

Deux actes d’accusation ont été déposés dans l’affaire aujourd’hui. Un acte d’accusation a été déposé devant le tribunal de district central contre l’accusé adulte, qui a servi comme soldat régulier et réserviste dans une unité des forces armées.

Un deuxième acte d’accusation a été déposé devant le tribunal de district contre l’inculpé mineur, dans lequel il lui est imputé d’avoir reçu des informations confidentielles de l’inculpé adulte et d’un autre militaire régulier, servant dans les Forces armées pour de multiples infractions consistant à garder des informations confidentielles et à fournir des informations confidentielles.

L’affaire de l’autre militaire régulier, soupçonné d’avoir fourni des informations confidentielles au prévenu mineur, est actuellement traitée par le parquet militaire, et est également en garde à vue. Parallèlement au dépôt des actes d’accusation, une demande a également été déposée ce jour pour la détention jusqu’à la fin des poursuites contre les deux accusés.

Comme détaillé dans les actes d’accusation et les demandes d’arrestation, un risque de sécurité très grave et étendu a été causé à la suite des infractions commises par les accusés, ainsi que des atteintes graves à la sécurité. L’évaluation des risques est basée sur l’avis d’experts en sécurité de l’information des autorités de sécurité.