La police française a arrêté quatre adolescents âgés de 15 à 16 ans qui préparaient une attaque contre l’ambassade israélienne en Belgique.

Trois des détenus sont originaires de Tchétchénie et d’Ingouchie.

Le téléphone était caché entre la commode et le mur de la chambre de Malik (le prénom a été changé), 15 ans. Découvert en perquisition, l’iPhone a révélé les obsessions mortifères de ce collégien de la banlieue de Tours (Indre-et-Loire). Il y a d’abord cette vidéo. Sous le nom de guerre « Abou Souleyman Al-Faransi », l’adolescent, dont le visage poupin trahit l’extrême jeunesse, se filme vêtu d’un qamis blanc, un keffieh sur la tête et un holster supportant un pistolet d’alarme à l’épaule.

Le Parisien écrit que l’entreprise a attiré l’attention de la police après que le directeur d’un gymnase de la ville française de Tours a rapporté que deux étudiants tchétchènes « ont terrorisé les étudiants et les enseignants, crié des slogans et testé des engins explosifs dans le parc ».

Ils ont également chanté des chansons avec les mots suivants : « Sortez les Kalash et tuez les Français », « Notre but, c’est de terroriser les juifs » :

Lors d’une perquisition, des correspondances concernant des projets d’attaque contre l’ambassade d’Israël à Bruxelles ont été trouvées dans les téléphones des adolescents. Cela leur a été suggéré par un citoyen belge de 16 ans. Après l’attaque terroriste, les jeunes hommes ont voulu fuir en Ingouchie.

Le plan était grandiose : tuer les policiers qui gardaient l’ambassade et conduire un camion chargé d’explosifs sur le territoire.

Le 13 octobre, un Tchétchène a poignardé un enseignant dans une école d’Arras.Le terroriste de 20 ans a étudié auparavant dans cette école. En France, il avait le statut de réfugié.