Au moins neuf combattants pro-régime sont morts lors d’une attaque nocturne au nord de la Syrie, attaque attribuée à Israël, a déclaré lundi un observateur.
Les médias syriens ont accusé Israël d’avoir bombardé dimanche soir une position militaire dans la province d’Alep, dans ce qui serait une attaque israélienne rare dans le nord du pays ravagé par la guerre.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé en Grande-Bretagne, a déclaré lundi que les personnes tuées comprenaient au moins six Syriens et des combattants iraniens également stationnés à la base.
Auparavant, l’agence de presse officielle du pays, SANA, a signalé que le site, identifié comme la base aérienne d’Al-Nayrab, adjacente à l’aéroport international d’Alep, n’avait subi que des dégâts mineurs.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« L’ennemi sioniste (Israël)… a ciblé avec ses missiles l’une de nos positions militaires au nord de l’aéroport militaire de Nayrab, mais les dégâts n’étaient que matériels », a déclaré SANA citant une source militaire.
Al-Nayrab a par le passé été lié à la milice du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique d’Iran.
L’Observatoire, qui s’appuie sur un réseau de sources à l’intérieur du pays, a déclaré avoir enregistré une vague d’explosions autour de Neirab dimanche soir.
Il a déclaré qu’une attaque par un missile attribuée à Israël présumé avait visé « les positions détenues par le régime syrien et ses alliés à l’aéroport de Nayrab » et ses environs.
La base aurait été précédemment frappée par Israël le 29 avril dans le cadre d’un vaste raid qui visait également des dépôts d’armes près de Hama.
Il n’y a pas eu de commentaire immédiat d’Israël.
Des frappes aériennes attribuées à Israël ont dans le passé frappé les positions de l’armée syrienne près de Damas et dans les provinces centrales de Homs et Hama.
Cependant, elles se produisent rarement aussi loin au nord d’Alep.
Le raid est intervenu quelques heures avant un sommet de haut niveau entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump, où la Syrie et l’Iran devraient figurer à l’ordre du jour.
Israël a poussé la Russie à retirer les miliciens iraniens alignés sur la Syrie et a promis de les empêcher de prendre pied dans le pays. La Russie aurait seulement accepté de les retirer de la région frontalière du Golan.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui a rencontré Poutine à Moscou la semaine dernière, a déclaré dimanche qu’il avait discuté de la question avec Trump un jour plus tôt.
Netanyahou aurait déclaré à Poutine lors de leur réunion de mercredi qu’Israël ne contesterait pas le contrôle d’Assad sur la Syrie, en échange de la liberté d’agir contre l’Iran.
Le 8 juillet, Israël a été accusé d’avoir fait une frappe aérienne sur la base militaire T-4 près de Homs, que les combattants de l’IRGC pensaient également utiliser.
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