🔴Le Hezbollah prépare son piège : Israël doit frapper avant d’entrer

Les services de renseignement israéliens tirent la sonnette d’alarme : le Hezbollah se réarme à un rythme effréné, renforçant notamment son arsenal d’armes antichars sophistiquées en vue d’une future offensive terrestre israélienne au Liban. Selon plusieurs documents interceptés par les agences alliées, des livraisons continues d’armes iraniennes par voie terrestre et aérienne traversent la frontière syro-libanaise, parfois via des courtiers en armement opérant pour le compte des Gardiens de la Révolution.

Une stratégie de guérilla bien rodée

L’objectif de cette montée en puissance est clair : transformer le sud du Liban en piège à chars. Après l’expérience des précédentes confrontations, le Hezbollah a conclu que sa meilleure arme contre Tsahal n’est pas la roquette, mais le combat rapproché en terrain urbain et montagneux.
« Le mouvement chiite a fait de la neutralisation des blindés israéliens une priorité absolue », explique un officier du renseignement cité par Voice from the East. « Il s’agit de sa doctrine opérationnelle pour la prochaine guerre : épuiser Israël avant même que les troupes ne franchissent la frontière. »

Des cargaisons qui ne cessent d’arriver

Des images satellites récentes montrent des camions militaires franchissant la vallée de la Bekaa la nuit, sous escorte armée. Ces convois transporteraient des missiles antichars Kornet, des roquettes guidées et du matériel d’observation thermique fourni directement par l’Iran. Plusieurs rapports évoquent aussi la présence de conseillers militaires iraniens sur le sol libanais, supervisant la logistique des dépôts.

Le Hezbollah profite de l’instabilité politique à Beyrouth et du silence de la communauté internationale pour reconstituer un réseau de fortifications souterraines, similaire à celui de Gaza. Ce réseau s’étendrait du secteur de Maroun al-Ras jusqu’à Nabatieh, rendant toute incursion israélienne lente, coûteuse et vulnérable.

Tsahal face à un dilemme stratégique

Les experts israéliens s’accordent : entrer au Liban sans campagne aérienne préalable serait suicidaire. D’après un ancien commandant de division, « si Israël se précipite au sol, il tombera dans la stratégie du Hezbollah. Il faut d’abord un Blitz aérien massif, ciblant les infrastructures, les dépôts d’armes et les quartiers généraux avant d’envisager la moindre pénétration terrestre ».

L’armée israélienne semble partager ce diagnostic. Des manœuvres à grande échelle ont été observées ces derniers jours dans le nord du pays, avec simulations de frappes aériennes coordonnées et de neutralisation de colonnes ennemies. L’état-major, dirigé par le général Eyal Zamir, planifie un scénario de confrontation totale dans lequel la rapidité et la précision seront la clé pour éviter un enlisement prolongé.

Le “moment opportun” selon les renseignements

Les analystes estiment que le Hezbollah n’a pas encore achevé son réarmement complet. « Ce qui sépare Israël d’une guerre ouverte, c’est la question du timing », commente un responsable de la sécurité nationale. « Le Hezbollah veut entraîner Israël dans une bataille au sol qu’il aura préparée pendant des mois. Israël doit frapper avant que le piège ne se referme. »

Le Liban dans l’impasse

À Beyrouth, la situation reste figée. L’armée libanaise, sous-équipée, ne peut rivaliser avec les moyens financiers du Hezbollah, qui dispose d’un budget supérieur à celui de l’État. Les appels de la communauté internationale au désarmement de la milice chiite restent lettre morte. Les récentes déclarations de l’émissaire américain Tom Barrack, exhortant le Liban à agir « sans perdre une minute », traduisent la gravité du moment.

Le compte Ă  rebours du nord

Israël, de son côté, se prépare à l’inévitable. Les forces du Hezbollah ont la quantité ; Tsahal a la technologie. Mais la supériorité ne se joue plus dans les chiffres : elle se joue dans la préemption. Dans cette guerre annoncée, celui qui frappera le premier déterminera la suite.
Et dans les mots d’un officier israélien :

« Le Hezbollah rêve de nous piéger. Nous, nous rêvons de lui couper le souffle avant qu’il ne tire la première balle. »


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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