Par Infos Israel News – 24 juin 2025
La ligne rouge semble avoir Ă©tĂ© franchie. L’Iran a tirĂ© ce lundi soir des missiles vers des zones abritant des bases amĂ©ricaines au Qatar, marquant une nouvelle Ă©tape dramatique dans le conflit qui secoue le Moyen-Orient depuis plusieurs semaines. Alors que les États-Unis et IsraĂ«l ont frappĂ© des infrastructures nuclĂ©aires iraniennes dans une opĂ©ration conjointe inĂ©dite, la RĂ©publique islamique riposte… et pas Ă moitiĂ©.
Premiers tirs confirmés, Washington sur le pied de guerre
Selon des sources officielles relayées par Channel 7 et des agences comme Reuters et Fox News, des roquettes iraniennes ont été tirées en direction de la base aérienne d’Al-Udeid, principal site militaire américain dans le Golfe. Des explosions auraient été entendues à proximité, bien qu’aucune victime n’ait été confirmée à l’heure actuelle.
Cette attaque, qualifiée de « début de la riposte iranienne » par les analystes, intervient après des jours de tensions croissantes et de menaces explicites formulées par le régime de Téhéran, à la suite de la destruction partielle de ses installations nucléaires à Fordow, Natanz et Ispahan, notamment par des missiles américains Tomahawk.
Un responsable israĂ©lien : l’Iran a lancĂ© 10 missiles sur des cibles amĂ©ricaines au Qatar
Un avertissement ignoré : l’Iran passe à l’action
Ce lundi matin encore, des sources américaines avertissaient via Reuters que des représailles iraniennes étaient probables « dans les 48 heures ». La fermeture de l’espace aérien par le Qatar, quelques heures auparavant, avait renforcé les soupçons d’une attaque imminente.
Le général Abd al-Rahim Mousavi, commandant en chef des forces armées iraniennes, avait prévenu dans un ton martial :
« L’Iran répondra avec détermination aux frappes contre sa souveraineté. »
Un avertissement que Washington et Jérusalem ont pris très au sérieux, mais que certains cercles européens avaient traité avec légèreté. Ce soir, le doute n’est plus permis.
Pourquoi viser les États-Unis d’abord ?
La stratégie iranienne est claire : éviter une confrontation directe avec Israël, pour l’instant, et punir les États-Unis pour leur rôle central dans la neutralisation du programme nucléaire iranien. Cette tactique vise à désolidariser les deux alliés, une illusion stratégique que Téhéran entretient depuis des années.
Mais cette approche est à haut risque. Car frapper une base américaine, c’est défier l’OTAN, la puissance militaire la plus redoutable du monde. C’est aussi tester la crédibilité de l’administration Trump, qui a déjà convoqué en urgence son Conseil de sécurité nationale à la Maison-Blanche.
Un message envoyé à toute la région
Ce tir est aussi un message pour les pays du Golfe, accusés par l’Iran d’abriter des « ennemis de l’islam ». Le Qatar, bien que longtemps considéré comme proche de Téhéran, est désormais directement visé. La fermeture de son espace aérien témoigne de l’état de panique discret mais réel dans l’émirat.
Plus largement, cette attaque envoie un signal à tous les États arabes normalisés avec Israël – Émirats, Bahreïn, Maroc – que l’ombre de l’Iran s’étend jusqu’à leurs frontières.
La réponse américaine attendue
Les États-Unis ne peuvent rester silencieux. Un tir sur une base militaire est un casus belli selon les conventions stratégiques de la défense américaine. Selon plusieurs sources, des bombardiers B-2 et des sous-marins nucléaires sont déjà en position dans le golfe Persique, prêts à une riposte immédiate.
Dans une interview télévisée, la porte-parole de la Maison-Blanche Caroline Leavitt a affirmé :
« Nous avons de bonnes raisons de croire que les frappes américaines ont anéanti les capacités nucléaires de l’Iran. S’ils choisissent d’escalader, ils en paieront le prix. »
Israël reste en vigilance maximale
Pendant ce temps, Israël n’a pas baissé la garde. L’armée israélienne reste mobilisée sur plusieurs fronts – Gaza, Liban-Sud, Syrie – tout en maintenant un œil attentif sur les mouvements iraniens en Irak et au Yémen.
Même si l’attaque iranienne a ciblé les Américains, Jérusalem sait qu’elle pourrait devenir la cible secondaire ou parallèle d’une attaque hybride via les milices pro-iraniennes du Hezbollah ou des Houthis.
Mais après deux semaines de frappes chirurgicales réussies – notamment contre la prison d’Evin, la division Alborz, et le Basij à Téhéran – Israël a prouvé sa supériorité stratégique et son sang-froid.
L’Europe encore une fois absente du champ stratĂ©gique
Alors que les missiles tombent, l’Europe, elle, continue de débattre de déclarations « disproportionnées » et de « droit international ». La seule voix entendue récemment fut celle de la France… pour protester contre une frappe israélienne sur une prison contenant deux citoyens français.
Silence radio sur les tirs iraniens. Silence gênant sur la menace contre les soldats américains. Silence complice sur les ambitions nucléaires de Téhéran.
Pendant que certains regardent ailleurs, d’autres protègent les civils.
Le vrai danger : l’extension incontrôlable du conflit
La grande question désormais est de savoir si cette attaque marque le début d’une guerre régionale ouverte, ou si elle restera un coup de semonce symbolique.
Mais l’histoire montre que les « coup de semonce » en Iran ne restent jamais isolés. Tôt ou tard, Téhéran réactive ses proxies : Hezbollah au Liban, Houthis au Yémen, milices chiites en Irak, cellules dormantes en Syrie.
Et alors, Israël pourrait être entraîné dans un conflit global, même sans l’avoir déclenché.
Conclusion : l’attaque est commencée, la riposte ne fait que commencer
Ce 23 juin restera dans les annales. L’Iran, après des semaines de menaces, a osé tirer sur les forces américaines dans le Golfe. Un tournant. Une escalade. Un pari dangereux.
Les États-Unis doivent désormais choisir : riposter fermement, ou perdre leur crédibilité stratégique.
Israël, lui, n’a plus besoin de choisir. Il agit. Il protège. Il anticipe.
Et pendant que les missiles pleuvent, une vérité demeure :
On ne négocie pas avec ceux qui jurent votre destruction. On les arrête.
Infos Israel News
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