Téhéran, 17 juin 2025 — Selon des informations relayées par la chaîne d’opposition Iran International, un bâtiment situé dans le nord de Téhéran, connu comme lieu de rassemblement de hauts responsables de la République islamique, aurait été visé par une attaque au cours des dernières heures. Un témoin oculaire cité par la chaîne a confirmé que le bâtiment en question avait été frappé, sans que des précisions officielles n’aient encore été publiées par les autorités iraniennes.
Cet incident intervient dans un contexte de tensions extrêmes entre l’Iran et Israël, après une série de frappes attribuées à l’armée israélienne sur des sites militaires et stratégiques en Iran, en représailles à des tirs de missiles balistiques qui ont visé plusieurs villes israéliennes ces derniers jours.
Un site hautement sensible
D’après les sources médiatiques indépendantes, le bâtiment ciblé se trouve dans le district nord de Téhéran, un quartier où résident et travaillent de nombreux membres influents de l’establishment iranien, y compris des personnalités liées au Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Bien que la nature exacte de l’attaque reste floue — frappe aérienne, missile ou sabotage interne —, plusieurs sources confirment qu’il ne s’agit pas d’un incident isolé.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux semblent montrer une activité inhabituelle dans cette zone, notamment des sirènes, des colonnes de fumée et un renforcement visible du dispositif sécuritaire.
Une opération ciblée
Cette attaque pourrait s’inscrire dans une stratégie israélienne de frappe chirurgicale visant à désorganiser les structures décisionnelles et militaires de la République islamique, alors que les tensions se sont accrues ces dernières semaines avec l’ouverture d’un nouveau front non officiel dans la guerre Israël-Iran.
Selon des analystes militaires cités par plusieurs chaînes occidentales, cette frappe « vise clairement à perturber les centres de commandement et à envoyer un message à l’élite dirigeante iranienne : aucun site n’est hors de portée ».
Pas de confirmation officielle
À ce stade, ni les autorités iraniennes ni les médias étatiques n’ont confirmé l’attaque. Ce silence contraste avec l’habitude du régime de commenter rapidement toute attaque ou sabotage sur son sol. Ce mutisme pourrait s’expliquer par la sensibilité du site ciblé et la volonté de ne pas alimenter la panique parmi la population.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a toutefois convoqué aujourd’hui plusieurs ambassadeurs occidentaux, dénonçant une « collusion internationale » visant à affaiblir l’État iranien par des « actes d’agression non déclarée ».
Contexte : guerre hybride en pleine intensification
L’attaque signalée à Téhéran s’inscrit dans une guerre de plus en plus hybride, où se mêlent affrontements militaires, cyberattaques, opérations de désinformation, et frappes ciblées. Israël, tout en ne revendiquant pas officiellement ses opérations, a renforcé ses capacités de projection, notamment en mobilisant son aviation stratégique et ses satellites de surveillance.
Du côté iranien, le régime continue de mobiliser sa rhétorique de résistance tout en accusant les puissances occidentales de mener une guerre illégale contre la souveraineté du pays.
Réactions internationales
Aucune réaction officielle n’est encore parvenue de la part des chancelleries européennes ou de Washington. Toutefois, plusieurs diplomates off the record ont indiqué que la situation en Iran « devient extrêmement préoccupante », et que l’escalade actuelle « risque de franchir des lignes rouges ».
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Crédit image : Iran International
Source témoin : Iran International, réseaux de l’opposition
Rédaction : Infos Israel News
