Par notre envoyée (in)visible à Téhéran – 26 juin 2025
Il était une fois un homme puissant. Tellement puissant qu’il gouvernait sans parler. Puis un jour, on l’a fait taire avec une bombe de 2 tonnes.
La guerre est terminée — mais pas pour tout le monde.
Pendant qu’Israël répare ses vitres et que Donald Trump répare la diplomatie mondiale à coups de vérités Twitter, le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, ne répare plus rien. Il est enfermé, retranché, peut-être recroquevillé, dans un bunker.
Son téléphone ? Coupé.
Ses discours ? Silencieux.
Ses sbires ? Paniqués.
Bienvenue en République islamique de la terreur… d’un drone israélien.
🛑 Coupé du monde. Parano à 100%.
Depuis plus d’une semaine, l’homme fort de Téhéran vit comme un personnage secondaire d’un film de Christopher Nolan : sans lumière, sans ondes, et probablement sans certitude qu’il respire encore.
Il ne tweete pas. Il ne s’adresse pas à la nation. Il ne s’est même pas félicité de la « glorieuse résistance » (ce qui, dans le jargon de la propagande perse, est aussi inquiétant qu’un imam sans barbe).

Officiellement, rien.
Officieusement ? Il communique par messager à pied, comme un roi moyenâgeux cerné dans sa citadelle. Le général en chef de l’armée n’a pas vu son visage depuis 12 jours. On dit qu’il a laissé un mot au Conseil des experts : « Si je meurs, choisissez vite. »
💥 Pendant ce temps, au-dessus de sa tête…
Tandis qu’il racle les murs du bunker à la recherche de signal GPS, Téhéran est une ville sans lumière. Pas d’électricité, pas de carburant, et pas de programme nucléaire fonctionnel.
À sa droite ? Les restes de Fordow, troués comme un gruyère suisse.
À sa gauche ? Natanz, désormais une zone industrielle pour pigeons.
Derrière lui ? Le Mossad, le Shin Bet, l’Unité 8200 et une légion de F-35 qui tournent encore, « juste au cas où ». Devant lui ? Un peuple iranien épuisé, affamé, déçu — mais pas encore prêt à mourir une fois de plus pour une théocratie fossile.
🎭 Théâtre d’ombres perses
On pensait que le régime s’effondrerait sous les missiles.
Erreur.
C’est sous le poids du silence qu’il tremble.
Car quand un régime ne parle plus, c’est qu’il a peur. Et quand le monde entier voit son « homme providentiel » muté en statue de plomb, la peur change de camp.
Khamenei est devenu le premier chef d’État au monde à se mettre lui-même en confinement préventif… post-guerre.
🇮🇱 Israël, gagnant de la guerre (et de l’absurde)
Pendant que les stratèges de l’OTAN se demandent encore ce qu’il s’est passé, Israël a déjà rangé ses outils, nettoyé ses drones et relancé les exports d’avocats.
Mais le vrai trophée n’est pas un site nucléaire détruit, ni un discours de Trump.
C’est un ayatollah réduit au silence.
Un homme qui parlait pour des millions, et qui aujourd’hui n’ose même plus chuchoter à travers un talkie-walkie.
Moralité : à force de vouloir être le seul à parler, on finit par ne plus pouvoir le faire du tout.
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